C’est la folie ou la furie dans les rues de Sédhiou. Les manifestants, en transe, s’attaquent aux institutions. La gouvernance, la mairie, l’inspection d’académie, l’inspection des Eaux et Forêts et Chasse, la nouvelle place publique ont été caillassées.
La situation est incontrôlable à pareil moment de la journée. Les jets de grenades lacrymogènes semblent exciter davantage la foule qui sème une véritable guérilla urbaine aussi petite soit la ville. Tout est paralysé : le commerce, le transport, les activités pédagogiques. Le courant est coupé. Aujourd’hui Sédhiou affiche l’image d’une ville en fumée et en cendres. Un vendredi noir jamais connu de certains.
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