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L’affaire prend une nouvelle ampleur. Le patronat sénégalais prend position dans le bras de fer opposant le groupe français Vinci construction à la société locale Sentra Sa.
LeQuotidien rapporte que dans un courrier daté du 30 janvier et adressé au ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, avec ampliations à l’Organisation pour la mise en Valeur du Fleuve Gambie (OMVG), à l’Ambassade de France à Dakar, à l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP), entre autres, le président du Conseil national du patronat (Cnp), Baïdy Agne, et celui de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes), Adama Lam, s’offusquent de « l’acte de défiance et de non respect, par l’entreprise française du cadre réglementaire, juridique, institutionnel régissant l’activité économique de notre pays. »
Les deux cadres estiment que cette manière d’agir entraîne « un discrédit sur notre État, un préjudice financier considérable à l’entreprise nationale Sentra Btp, un frein à la dynamique de partenariat entre les entreprises étrangères, ainsi qu’à la coopération économique entre la France et le Sénégal. »
Ils demandent, par conséquent, « au nom de la préservation des intérêts du Sénégal et du secteur privé national, de suspendre par mesure conservatoire, tout paiement relatif relatif à l’exécution du contrat principal entre Vinci construction Grands Projets et l’Omvg, conformément à la décision de l’ARCOP. »
Pour rappel, le groupe français spécialisé dans la construction et le génie civil, a résilié son contrat avec son sous-traitant sénégalais, pour la construction du barrage de Sambangalou, au sud-est du Sénégal, malgré la mise en demeure du régulateur.
La partie sénégalaise, dénonçant une rupture abusive du contrat, avait saisi le Comité de règlement des différends de l’ARCOP. Celui-ci avait tranché en sa faveur, rappelle la source.
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