
Augustin Senghor n’a pas réussi à décrocher un siège au Conseil de la FIFA, ne récoltant que 13 voix, loin derrière Fouzi Lekjaa, qui s’impose avec 49 voix lors de l’élection tenue ce mardi par la Confédération africaine de football (CAF). Face à cet échec cuisant, le président de la Fédération sénégalaise de football s’est exprimé au micro de nos confrères de DSport, livrant ses impressions sur le scrutin tout en émettant de sérieuses réserves sur sa transparence.
« Le plus important, c’est que j’ai été candidat pour représenter mon pays », a-t-il affirmé. « Le vote est un choix librement exprimé, et j’accepte leur décision. » Pourtant, Senghor n’a pas mâché ses mots sur le déroulement du processus électoral, qu’il juge douteux. « C’étaient des votes bloqués. La façon dont les noms sortent, comme s’il y avait des consignes, est frappante. Les mêmes noms apparaissent sur les feuilles, et quand vous les voyez, vous comprenez tout de suite que cela a été préparé à l’avance », a-t-il dénoncé.
S’il dit respecter officiellement le verdict des urnes, ses déclarations trahissent une amertume certaine. « Nous sommes partis avec nos principes, peut-être que d’autres ont agi autrement », a-t-il glissé, avant d’ajouter : « J’accepte les résultats, mais avec l’expérience que j’ai des élections – j’y ai participé toute ma vie – je peux dire si c’est une élection normale ou non. Et vu le déroulement de celle-ci, j’ai mes doutes. » Des propos qui, sans accuser directement, laissent planer l’idée d’un scrutin manipulé en coulisses.
« Le plus important, c’est que j’ai été candidat pour représenter mon pays », a-t-il affirmé. « Le vote est un choix librement exprimé, et j’accepte leur décision. » Pourtant, Senghor n’a pas mâché ses mots sur le déroulement du processus électoral, qu’il juge douteux. « C’étaient des votes bloqués. La façon dont les noms sortent, comme s’il y avait des consignes, est frappante. Les mêmes noms apparaissent sur les feuilles, et quand vous les voyez, vous comprenez tout de suite que cela a été préparé à l’avance », a-t-il dénoncé.
S’il dit respecter officiellement le verdict des urnes, ses déclarations trahissent une amertume certaine. « Nous sommes partis avec nos principes, peut-être que d’autres ont agi autrement », a-t-il glissé, avant d’ajouter : « J’accepte les résultats, mais avec l’expérience que j’ai des élections – j’y ai participé toute ma vie – je peux dire si c’est une élection normale ou non. Et vu le déroulement de celle-ci, j’ai mes doutes. » Des propos qui, sans accuser directement, laissent planer l’idée d’un scrutin manipulé en coulisses.
3 Commentaires
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il y a 8 heures (15:20 PM)Écouter Mr Senghor,vous Savez
il y a 4 heures (19:16 PM)Participer à la Discussion