
Auteur de l’unique but du match Côte d’Ivoire-Guinée équatoriale (1-0), Max-Alain Gradel a salué à sa manière la mémoire de son père disparu il y a un peu plus d’une semaine.
Ses larmes furtives et l’étreinte fraternelle de ses coéquipiers traduisent toute l’émotion après ce superbe but de Max-Alain Gradel face à la Guinée équatoriale. L’attaquant ivoirien a inscrit le plus beau but depuis le début du tournoi, mais sa plus grande fierté est sans doute d’avoir rendu homme à son père décédé pendant qu’il était en stage de préparation pour la CAN. « C’était un moment spécial pour moi, a souligné l’ancien joueur de Toulouse (France) après la rencontre. Je suis content de dédier ce but à mon père et à tous les Ivoiriens qui m’ont soutenus. C’est la vie, on n’y peut rien. Il faut continuer à avancer et ne pas abandonner. C’est ce que mon père m’a appris, c’est ce que j’essaie de faire. »
« Son père l’accompagne… »
Le capitaine des Éléphants, atteint par la disparition de son papa, a tenu à ne pas abandonner ses coéquipiers à quelques jours de la CAN, quitte à rater les obsèques du père. « Le joueur est formidable. Il vit déjà la CAN dans son cœur, sa tête et son esprit. Pour lui, son père est là et l’accompagne, avait confié son sélectionneur Patrice Beaumelle à la veille du match face à a Guinée équatoriale. C’est une épreuve qui n’est pas facile, mais il a rapidement évacué cela et il promet de se donner à fond ».
En tou cas, Max-Alain Gradel pourra toujours se dire que la Guinée équatoriale lui porte chance ; il avait entamé en effet sa « carrière » de titulaire chez les Éléphants lors du quart de finale Guinée équatoriale-Côte d’Ivoire de la CAN 2012 (3-0), et avait remporté la Coupe d’Afrique en 2015 sur les terres de ses adversaires du jour. Un signe du destin ?
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