L'ancien sélectionneur national, Abdoulaye Sarr, n'a toujours pas déposé sa candidature. L'information qui émane d'une source digne de foi, précise que le technicien reste cependant toujours lié à l'équipe nationale. Le contrat du technicien sénégalais a pris fin le 28 février dernier, au lendemain de la dernière campagne africaine où les 'Lions' avaient réussi à se hisser à la quatrième place, derrière l'Egypte, la Côte d'Ivoire et le Nigeria. Après une courte prolongation portant sur le match amical contre la Norvège (3-1), le 1er mai à Dakar, Abdoulaye Sarr et Amara Traoré ne semblent plus disposer du même 'soutien' de la part du mouvement associatif qu'au moment du départ de l'ancien sélectionneur national, Guy Stephan.
Depuis, Abdoulaye Sarr a, par la force des choses, pris du recul pour (certainement) laisser le temps lui dicter le chemin à emprunter. Un chemin parsemé d'embûches et dont l'issue s'annonce de plus en plus obscure. Surtout que le ministre des Sports s'est donné jusqu'à la fin du mois pour publier le nom du futur sélectionneur national. Un patron du Sport plus tourné vers un entraîneur étranger.
Conjugué presque au passé indirect par le patron du sport sénégalais, Abdoulaye Sarr ne serait nullement dans le viseur de son ancien supérieur. 'Actuellement, je n’ai qu’un seul Sénégalais (Lamine Ndiaye du Cotton Sport de Garoua au Cameroun) parmi ceux qui ont fait acte de candidature. Les autres sont autour de sept candidats venant de grands pays de football comme le Brésil, la Hollande, la France, l'Italie et même le Maroc', avait révélé le ministre. A l'en croire, l'objectif est d'avoir le meilleur entraîneur possible qui puisse donner au Sénégal, sa première Coupe d'Afrique des nations dont il rêve depuis toujours. Avec un Daouda Faye qui veut rompre avec 'le sentimentalisme, le copinage' et autres, les causes principales, à l'en croire, de l'échec des 'Lions', il sera difficile de compter à nouveau sur les services de l'ancien adjoint de Guy Stephan, de Bruno Metsu et de Peter Schnittger.
Pour l'heure, les techniciens étrangers et nationaux se bousculent à la porte de la sélection. Autant au niveau de la Fédération sénégalaise que du côté du ministère des Sports, les dossiers de candidature tombent quasiment tous les jours. Dont ceux de l'Italien Giovanni Trappatoni, de l'ancien international français Bernard Lama ou encore d'Alain Perrin.
A moins de quinze jours de la date butoir, celui qui totalise plus de 80 matches avec l'équipe nationale A et a occupé le poste d'adjoint depuis 1998 avant de bénéficier des rênes de la sélection nationale lors de la dernière campagne égytienne, tentera-t-il de continuer l'aventure avec les 'Lions' pour les prochaines compétitions à venir ? Les prochains jours ne manqueront certainement pas de nous édifier sur la décision finale de Ablaye Sarr et (peut-être) d'Amara Traoré. Une chose est pour l'heure certaine : la tutelle aura son mot à dire, comme toujours.
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