
Désormais l’indisponibilité d’un lutteur, pour blessure ou maladie, ne peut être attestée que par la commission médiale du CNG. Les certificats médicaux émanant des autres médecins ne sont plus acceptés. L’instance dirigée par Bira Sène a pris cette décision pour lutter contre un phénomène constaté ces derniers mois : les reports de combat à la dernière minute pour des raisons médicales suspectes.
Si l’intention est louable, la manière fait grincer des dents. Elle a fait bondir le président de l’Association sénégalaise de médecine du sport (ASMS), Dr Babacar Ngom. «Ils (les membres du CNG) n’ont pas la prérogative de rejeter systématiquement les certificats médicaux venant d’autrui, mais de contrôler et de voir effectivement si (ceux-ci) sont conformes avec l’état des athlètes», tonne le médecin dans un entretien avec L’Observateur.
Dr Ngom est d’avis que «vouloir rejeter systématiquement tout certificat médical émanant d’un autre médecin en dehors du CNG, c’est ignorer totalement la règlementation du Sénégal, la déontologie médicale». Par conséquent, enchaîne le président de l’ASMS, «le CNG se met en position de faiblesse». Il poursuit : «Un lutteur qui a un certificat en bonne et due forme, vous l’attaquez, il peut porter l’affaire au tribunal.»
Dr Babacara Ngom signale que même l’Ordre des médecins peut, le cas échéant, attaquer le CNG en justice.
Si l’intention est louable, la manière fait grincer des dents. Elle a fait bondir le président de l’Association sénégalaise de médecine du sport (ASMS), Dr Babacar Ngom. «Ils (les membres du CNG) n’ont pas la prérogative de rejeter systématiquement les certificats médicaux venant d’autrui, mais de contrôler et de voir effectivement si (ceux-ci) sont conformes avec l’état des athlètes», tonne le médecin dans un entretien avec L’Observateur.
Dr Ngom est d’avis que «vouloir rejeter systématiquement tout certificat médical émanant d’un autre médecin en dehors du CNG, c’est ignorer totalement la règlementation du Sénégal, la déontologie médicale». Par conséquent, enchaîne le président de l’ASMS, «le CNG se met en position de faiblesse». Il poursuit : «Un lutteur qui a un certificat en bonne et due forme, vous l’attaquez, il peut porter l’affaire au tribunal.»
Dr Babacara Ngom signale que même l’Ordre des médecins peut, le cas échéant, attaquer le CNG en justice.
2 Commentaires
Decevant
En Septembre, 2023 (10:17 AM)ll faut savoir raison gardée. Les promoteurs payent des millions et pour des raisons de mysticisme les lutteurs n'honorent pas leur part du contrat signé. Kou nekka da nga wara doone ku équilibré. Combien de certificats de "complaisance" devait aboutir à des sanctions et qui sont restés sans suite pour des raisons de "complaisance" de corporation. Naafekkh mo yakha sounou reew mi. Nous n'irons nul part ndakh ay fenn.
May djeggalou niëp🙏🏽🙏🏽🙏🏽
Que la paix soit avec tous. Amine🤲🏽🤲🏽🤲🏽
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