L'association des conducteurs d'engins lourds du Sénégal (Acels) a mis à profit la célébration du 1er mai, fête internationale du Travail, pour étaler ses doléances et réclamer aux autorités de l'État, un statut pour reconnaître leur activité. Regroupés en association dont les membres sont répartis à travers le pays, ces conducteurs d'engins lourds ont fait face à la presse, mardi à Thiès, pour lister leurs doléances qui ont pour noms : recrutement, contrat, reconnaissance d'un métier à risque. Officiant dans les grands chantiers de l'État, ils sont employés par des agences intérimaires qui les sous-traitent à des particuliers, à l'État. Ce que les membres de l'Acels ont dénoncé, devant la presse.
Ils estiment que manier des engins lourds comme le Caterpillar, la grue, peuvent s'avérer dangereux pour les chauffeurs qu'ils sont. Il y a également le barème de paiement qui est dérisoire. Nous luttons pour obtenir la liberté de négocier directement avec les employeurs,, les grandes entreprises pour leur proposer des chauffeurs. Nous insurgeons contre la sous-traitance qui à nos yeux, relève de l'exploitation. Un de nos collègues qui procédait à la démolition d'un bâtiment, à Tivaouane-Peul, a perdu la vie l'année dernière: des murs se sont effondrés sur lui. Il est donc temps qu'on nous reconnaisse", insiste Sekou Diallo, président de l'Acel.
"Nous sommes à la base de toutes les infrastructures que vous voyez. Si on croisait les bras, tous les chantiers allaient s'arrêter", met en garde son collègue Khalifa Ababacar Bâ.
Revoir un extrait du point de presse de l'Acels.
2 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2018 (15:53 PM)Anonyme
En Mai, 2018 (17:50 PM)Participer à la Discussion