Le Premier Ministre Amadou Ba a présidé la cérémonie de remise du drapeau national aux délégations sénégalaises qui prendront part à la 9e édition des Jeux de la Francophonie à Kinshasa, en République Démocratique du Congo. « Les cérémonies de remise du drapeau national aux délégations représentant le Sénégal à l'extérieur sont toujours des moments de forte densité émotionnelle et de grande solennité dans la marche de la nation », a déclaré le Premier Ministre en ouverture de l'événement.
Selon lui, le Président de la République a confié à la délégation sénégalaise la mission de briller lors de ces jeux qui allient sport et culture. Le Sénégal sera représenté par une forte délégation de près de 165 membres, engagée dans des disciplines telles que l'athlétisme, le basket-ball, le cyclisme, le football, le handisport, le judo, la lutte et le tennis de table.
Rappelant le classement honorable du Sénégal lors de l'édition précédente à Abidjan, le Premier Ministre a rappelé l'importance de maintenir cette position « privilégiée » au sein des 54 États membres de l'Organisation internationale de la Francophonie. « Votre devoir, à Kinshasa, chers sportifs, est donc d'honorer ce rang et cette place en faisant plus et mieux », a-t-il encouragé.
Les Jeux de la Francophonie ne se limitent pas uniquement au sport, mais embrassent également les aspects culturels. Le Premier Ministre a mis en avant le rôle du sport en tant que phénomène culturel qui contribue au dépassement des différences, au dialogue, à la communication, et combat la discrimination et l'intolérance.
Dans cet esprit, le Professeur Cheikh Anta Diop et d'autres personnalités sénégalaises emblématiques ont été cités en exemple, rappelant aux participants l'importance de puiser dans l'histoire et l'héritage culturel du pays pour s'élever dans leurs performances.
Le Premier Ministre a également profité de l'occasion pour exprimer la gratitude du gouvernement envers le Ministre Aliou Sow pour son engagement dans la mise en œuvre de la politique culturelle du pays, soulignant l'importance de rester fidèle à ses racines tout en restant ouvert au monde.
Outre les Jeux de la Francophonie, Amadou Ba a indiqué que le Sénégal se prépare à relever d'autres défis sportifs d'envergure. En 2026, le pays aura l'honneur d'organiser les Jeux Olympiques de la Jeunesse, accueillant des milliers d'athlètes et de spectateurs venus du monde entier. De plus, le Sénégal a l'ambition d'organiser la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations de Football en 2027.
Le Premier Ministre a donc encouragé les participants à faire honneur à leur pays et à revenir de Kinshasa avec des médailles et des victoires. « Soyez les dignes représentants de la Nation et honorez, par vos comportements d'ouverture envers les autres, cette marque qui, depuis toujours, nous vaut le respect et l'admiration des peuples du monde entier », a-t-il conclu.
5 Commentaires
Me
En Juillet, 2023 (22:42 PM)Le jeu qu'on aime le plus ces temps ci c'est de voir les aperistes se battre entre eux lol.
They les aperistes !
Deug
En Juillet, 2023 (15:27 PM)1. Nous n’avons pas choisi librement de parler français. Nous avions nos propres langues que nous parlions avant l’arrivée des Français. Le français nous a été imposé par la violence institutionnelle coloniale. Nous ne l’avions pas choisi.
2. Le français et la francophonie sont en train de perpétrer UN GÉNOCIDE LINGUISTIQUE ET CULTUREL au Sénégal et dans toutes les anciennes colonies françaises d’Afrique noire. Nos langues sont en train de mourir lentement mais sûrement faute d’être enseignées et transmises de génération en génération en raison de L’ENSEIGNEMENT MONOLINGUE ET EXCLUSIVISTE IMPOSÉ PAR LA FRANCE DEPUIS LA COLONISATION.
3. Le nombre de locuteurs du français dans nos pays augmente tous les jours tandis que l’usage de nos propres langues maternelles recule lentement, mais sûrement. Nos langues sont en train de perdre chaque jour du terrain devant le français.
4. Le français n’est pas, au Sénégal et ailleurs en Afrique, tout juste une langue parmi d’autres qu’on peut apprendre et parler comme on pourrait apprendre et parler l’espagnol ou l’arabe comme langues etrangeres. Non ! L’EXISTENCE ET L’USAGE DU FRANÇAIS SONT EXCLUSIVISTES. C’est-à-dire que l’expansion du français résulte en la disparition progressive de nos propres langues maternelles et cela de façon imperceptible car le français ne s’accommode pas de l’existence des autres langues et cultures. LA CULTURE FRANÇAISE EST ASSIMILATIONNISTE ET EXCLUSIVISTE, c’est-à-dire que pour intégrer la langue et la culture françaises, il faut nécessairement et obligatoirement abandonner sa propre langue et sa propre culture car le français repose sur la philosophie de l’assimilation et ne s’accommode pas du multilinguisme et du multiculturalisme.
5. D’ores et déjà dans plusieurs pays africains (Gabon, Cote d’Ivoire, Congo, etc.) au moins un tiers des enfants ne parlent plus la langue de leurs parents, ne parlent plus leurs langues maternelles, ne parlent aucune langue africaine.
6. Or, l’apprentissage de sa langue maternelle, le droit d’apprendre et de transmettre sa langue à ses enfants et le droit pour les enfants d’apprendre la langue de leurs parents EST UN DROIT HUMAIN FONDAMENTAL ET UNIVERSELLEMENT RECONNU. Priver un enfant de ce droit, de quelque manière que ce soit et sous quelque prétexte que ce soit, est un crime abominable. PAR EXEMPLE, LA PRINCIPALE RAISON POUR LAQUELLE LES RUSSES SE BATTENT CONTRE LE GOUVERNEMENT NAZI QUI DIRIGE L’UKRAINE, C’EST QUE CE GOUVERNEMENT ETHNOCENTRISTE UKRAINIEN A INTERDIT L’USAGE ET L’ENSEIGNEMENT DE LA LANGUE RUSSE EN UKRAINE, UN PAYS PEUPLÉ A 30% DE POPULATIONS RUSSOPHONES : LA POSSIBILITÉ D’APPRENDRE ET DE TRANSMETTRE SA LANGUE MATERNELLE EST DONC UNE CHOSE SÉRIEUSE, FONDAMENTALE, POUR LAQUELLE DES CENTAINES DE MILLIERS D’HOMMES SONT PRÊTS A MOURIR ET MEURENT MÊME CHAQUE JOUR AUJOURD’HUI EN UKRAINE. Seuls les Africains acceptent de commettre UN SUICIDE CULTUREL en privilégiant l’enseignement et la transmission d’une langue étrangère, le français, à leurs enfants aux dépens de leurs propres langues maternelles.
7. Sinon, SUR TOUTE LA SURFACE DE LA TERRE, DANS TOUS LES PAYS DU MONDE AUTRES QU’AFRICAINS, LES GENS APPRENNENT D’ABORD ET AVANT TOUT LEURS PROPRES LANGUES MATERNELLES A LEURS ENFANTS AVANT DE SONGER A LEUR APPRENDRE DES LANGUES ÉTRANGÈRES COMME L’ANGLAIS, LE FRANÇAIS, L’ESPAGNOL, ETC., POUR LES BESOINS DU DÉVELOPPEMENT SCIENTIFIQUE, DU COMMERCE INTERNATIONAL ET DES RELATIONS DIPLOMATIQUES
8. Pourquoi la transmission des langues maternelles est-elle importante ? PARCE QU’UN PEUPLE QUI N’A PLUS NI LANGUE NI CULTURE CESSE D’EXISTER EN TANT QUE GROUPE DISTINCT. UN PEUPLE N’EXISTE ET N’EST RECONNAISSABLE QU’A TRAVERS SA LANGUE ET SA CULTURE DISTINCTES. PAR EXEMPLE, QUAND IL N’Y AURA PLUS DE LOCUTEURS DU SERERE ET DE CULTURE SERERE, QUAND TOUS LES SERERES NE PARLERONT PLUS QUE FRANÇAIS, IL N’Y AURA PLUS DE PEUPLE SERERE CAR LES SERERES N’EXISTENT QU’A TRAVERS LEUR LANGUE ET LEUR CULTURE. IL EST DONC ABSOLUMENT IMPÉRATIF POUR LES WOLOFS, LES SERERES, LES PEULS, LES MALINKE, ETC., S’ILS VEULENT CONTINUER A EXISTER EN TANT QUE GROUPES HUMAINS RECONNAISSABLES, DE TRANSMETTRE LEURS LANGUES ET LEURS CULTURES A CHAQUE NOUVELLE GÉNÉRATION DE WOLOFS, DE SERERES, DE PEULS, DE MALINKE, ETC. SINON IL N’Y AURA PLUS DEMAIN DE BAINOUK, DE BALANTES, DE MANJAKES, DE MANCAGNES, DE KARONES, DE SERERES, DE MALINKES, DE PEULS, etc. ET CECI EST VRAI DE TOUS LES AUTRES PEUPLES D’AFRIQUE ET DU MONDE.
Voilà pourquoi, parmi de multiples autres raisons tout aussi valables, si nous voulons continuer à exister en tant que groupes humains distincts des Francais, nous devons à tout prix enseigner et transmettre D’ABORD ET AVANT TOUT nos propres langues à nos enfants et ensuite seulement l’anglais, le français, etc., COMME LANGUES ÉTRANGÈRES.
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