Ndèye Binta Diongue figure parmi les athlètes qui vont défendre les couleurs du Sénéal au JO Paris 2024 (26 juillet-11 août). L’escrimeuse prendra ainsi part à ses deuxièmes Jeux, après Tokyo (2020). L’objectif de l’épéiste de 35 ans est de faire mieux qu’il y a quatre ans dans la capitale japonaise, lorsqu’elle a été balayée de la compétition d’entrée par la vice-championne du monde. Mais, ce n’est pas gagné.
Et pour cause : à deux mois de l’ouverture des JO, elle est confrontée à l’équation des moyens pour s’offrir une bonne préparation et un matériel adapté. Elle guette avec impatience le soutien de l’État à du CNOSS. «J’attends toujours et j’espère que ça va bientôt arriver, clame-t-elle dans un entretien avec L’Observateur. Il me faut urgemment cette bourse pour mon matériel. Je suis partie aux qualifications avec un matériel- je ne vais pas dire qui n’est pas du tout adapté- que je devais changer. Là, il me faut vraiment un matériel digne du nom et bonne préparation pour aborder cette dernière ligne droite.»
La galère, Ndèye Binta Diongue connaît. Avant d’empocher sur billet pour Paris 2024, elle a sué le sang, ballottée entre les durs entraînements et la quête des moyens financiers qu’exige sa discipline. «L’escrime coûte très cher, ça demande énormément de moyens logistiques que je ne pouvais pas me permettre», révèle l’épéiste dans le journal du Groupe futurs médias.
«On ne m’a pas du tout aidée, pointe-t-elle. Sauf qu’il y a un an, il y a eu la bourse du CNOSS (1000 euros par mois, soit 650 000 F CFA), mais les versements arrivaient un peu tard et je ne pouvais pas attendre. Du coup, j’ai dû m’autofinancer avec l’aide de mon entraîneur [Daniel Levavasseur] et de ma famille. […] J’ai dû monter des cagnottes, demander de l’aide à ma famille et à des amis pour payer mes dernières compétitions.»
Ndèye Binta Diongue pratique l’escrime depuis 20 ans dont 10 dans le haut niveau. Elle compte franchir les obstacles qui se dressent sur son chemin vers les prochains JO. «Si on a un objectif, il faut se donner les moyens, car même s’il y a un problème, il y aura toujours une solution», philosophe-t-elle.
Et pour cause : à deux mois de l’ouverture des JO, elle est confrontée à l’équation des moyens pour s’offrir une bonne préparation et un matériel adapté. Elle guette avec impatience le soutien de l’État à du CNOSS. «J’attends toujours et j’espère que ça va bientôt arriver, clame-t-elle dans un entretien avec L’Observateur. Il me faut urgemment cette bourse pour mon matériel. Je suis partie aux qualifications avec un matériel- je ne vais pas dire qui n’est pas du tout adapté- que je devais changer. Là, il me faut vraiment un matériel digne du nom et bonne préparation pour aborder cette dernière ligne droite.»
La galère, Ndèye Binta Diongue connaît. Avant d’empocher sur billet pour Paris 2024, elle a sué le sang, ballottée entre les durs entraînements et la quête des moyens financiers qu’exige sa discipline. «L’escrime coûte très cher, ça demande énormément de moyens logistiques que je ne pouvais pas me permettre», révèle l’épéiste dans le journal du Groupe futurs médias.
«On ne m’a pas du tout aidée, pointe-t-elle. Sauf qu’il y a un an, il y a eu la bourse du CNOSS (1000 euros par mois, soit 650 000 F CFA), mais les versements arrivaient un peu tard et je ne pouvais pas attendre. Du coup, j’ai dû m’autofinancer avec l’aide de mon entraîneur [Daniel Levavasseur] et de ma famille. […] J’ai dû monter des cagnottes, demander de l’aide à ma famille et à des amis pour payer mes dernières compétitions.»
Ndèye Binta Diongue pratique l’escrime depuis 20 ans dont 10 dans le haut niveau. Elle compte franchir les obstacles qui se dressent sur son chemin vers les prochains JO. «Si on a un objectif, il faut se donner les moyens, car même s’il y a un problème, il y aura toujours une solution», philosophe-t-elle.
4 Commentaires
#pastef.sweety.humaniste
Mustapha Hih
En Mai, 2024 (07:48 AM)Xorom-sukeur
En Mai, 2024 (08:49 AM)Participer à la Discussion