Un tour en Angleterre, un passage obligé en France, un petit tour en Suisse, Henryk Kasperczak joue déjà son match contre le Burkina, quoique chahuté par les blessures de Tony Sylva et Henri Camara.
Henryk Kasperczak court toujours derrière «Ghana 2008». Et le meilleur Sénégal. Tel un globe-trotter, il parcourt le monde pour dénicher le joueur rare. Avant-hier, Demba Touré, attaquant de 21 ans des Grasshopper Zürich (Suisse), était l’hôte du sélectionneur national. «J’étais venu regarder Young Boys de Berne contre Grasshoppers de Zurich, pour voir jouer Demba Touré», murmure-t-il.
Pressé par l’enjeu de sa deuxième sortie officielle au Burkina le 7 octobre prochain, le sélectionneur joue à se rassurer face à la santé incertaine de sa troupe avant le grand saut à Ouagadougou. «Tony Sylva (Lille, France) est blessé, mais Pape Malikou Diakhaté (Nancy, France) non, il va d’ailleurs jouer la coupe de la ligue mercredi (aujourd’hui). Je suis en contact avec les joueurs. Je n’ai pas eu Tony (touché aux adducteurs) au téléphone, mais je lui ai laissé un message sur son répondeur. Diakhaté, je lui ai parlé et tout va bien. Il avait un peu mal au tendon, mais maintenant ça va», tente-t-il d’évacuer. Soucieux de ne pas se brûler le front dans la chaleur torride de Ouaga, le Franco-Polonais compte en discuter de vive voix avec ses deux blessés de choix. «Il y a Henri Camara (Wigan, Premiership) qui est toujours blessé et Tony, on va voir comment ça va se passer», met-il au point.
N’empêche, ça gamberge ferme dans la tête du sélectionneur national qui réfléchit encore sur le lieu de regroupement. «Il y a deux possibilités, à Paris ou à Marseille. On prendra une décision définitive cette semaine», dévoile-t-il. Avant de vanter les avantages d’un regroupement en France. Comme s’il vendait sa marchandise, il étale ses arguments : «Un regroupement en France aurait plus d’intérêts. Car, on part de la France avec un vol régulier. Je pense que c’est intéressant puisqu’on a tous les joueurs plus tôt que d’habitude. Et puis, on va se préparer avec beaucoup plus de concentration.»
Pour ceux qui agitent la forte canicule pour dénier au sélectionneur national son choix hexagonal de regrouper «ses» Lions, Kasperczak calme le jeu : «La canicule ne nous fait pas peur, on a travaillé une semaine avant le Mozambique dans la chaleur (2-0). Il ne faut pas trop exagérer avec la chaleur. Les joueurs sont habitués à jouer dans ces conditions.»
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