
Un scandale qui mouille le Général de la Gendarmerie, Jean-Baptiste Tine, et éclabousse tant d’autres du même rang, a été éventé à la suite de l’arrestation de Joël Kmanou, un jeune camerounais, qui se faisait passer pour le Conseiller spécial du chef de l’État. Selon La Tribune, le jeune homme a réussi, avec cette casquette, à entrer en possession de documents ultra secrets, estampillés « confidentiels ».
L'on nous rapporte que le chef de l’État, qui est dans tous ses états, attend la conclusion des enquêtes qui ont été ouvertes pour sévir.
Car selon des informations d'une autre source, Libération cette fois-ci, c'est une perquisition effectuée au domicile de Kmanou qui a permis aux enquêteurs de la Division des investigations criminelles de se rendre compte de l’ampleur de la prise.
En effet, ces derniers sont ahuris de trouver certains des décrets d’avance pris récemment par le Président de la République et que toute la presse cherche !
Et ils n’étaient pas au bout de leur surprise : dans un coin, étaient entassés des documents ultra confidentiels relatifs à l’équipement des contingents de la Puf, chargée de mission sécuritaire dans le Nord-Mali et dont le Sénégal fait partie.
La Dic saisit aussi un laissez-passer qui porte la signature du Général Saliou Ndiaye, chef d’état-major particulier du Président de la République, mais aussi plusieurs cartes de visite de colonels ainsi que des correspondances échangées avec des officiers supérieurs.
Interpellé, surtout par rapport aux documents relatifs à la Puf, Joël Kmanou affirme que c’est pour les besoins d’une société qu’il représente et qui aurait gagné des marchés d’équipement. Une version qui laisse les enquêteurs perplexes.
Quid des autres documents ? La ligne de défense du mis en cause reste invariable : il ne les a pas volés, on les lui a… donnés. Ce qui, il faut le dire, semble tout à fait vrai selon nos confrères.
L’enquête de la Dic a au moins révélé que Joël avait infiltré au plus haut niveau la Gendarmerie nationale. À quelle fin ? Tout indique, d’après les premiers éléments de l’enquête, que c’était dans le cadre de la « vente de renseignements ».
Surtout que la Police a pu formellement établir des contacts réguliers entre le « Conseiller spécial du Président » et un agent d’un service de renseignements étranger très réputé.
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