
En cette veille de tournée du président américain, Barack Obama, pour sa tournée africaine du 26 juin prochain, nous vous annoncions la mise en branle de l'opération " Karaangué " ( sécurité en Wolof ) à travers laquelle la police et la gendarmerie ont conjugué leurs efforts pour sécuriser au maximum la capitale sénégalaise, surtout le quartier des Almadies qui abrite l’ambassade des Etats-Unis où va séjourner le président américain. Mais, selon le site ivoirien Koaci.com, qui donne l'information ce matin, quatre (4) Libanais, chefs du Hezbollah, qui vivent au Sénégal et dans la sous-région ouest africaine, où ils financent et recrutent des terroristes, seraient dans le collimateur du département du trésor américain. Une révélation provenant des résultats d'une enquête du département du trésor américain sur la lutte contre le terrorisme, d'après le site d'Abidjan. Et sur la liste noire des noms cités, il y a Abbas Fawas Loutfe, qui a élu domicile au Sénégal, Ali Ibrahim Al-Watfa, qui vit en Sierra-Leone, Ali Ahmad Chehade, repéré en Côte d’Ivoire, et Hicham Nmer Khanafer, qui séjourne en Gambie. « Du Sénégal, de la Sierra-Leone, de la Côte d’Ivoire et de la Gambie, ils collectent des fonds et recrutent pour des activités terroristes. Ils sont chargés d’étendre les activités du Hezbollah dans toute l’Afrique occidentale », selon nos confrères. « Comme le Hezbollah continue d’utiliser son réseau mondial d’agents et sympathisants pour étendre son influence maligne au-delà des frontières libanaises, nous allons continuer à utiliser tous les outils à notre disposition et agir pour perturber ses efforts », a déclaré David Cohen, sous-secrétaire américain pour le terrorisme.
Mieux, Seneweb News est en mesure d'avancer que, selon des sources officielles américaines, " le Hezbollah reçoit de l'argent de l'Iran qui, pour sa part, est sous le coup de sanctions financières dues à son programme nucléaire ".
Pour rappel, la première action du gouvernement américain contre ce réseau de trafiquants a eu lieu en 2011. Les Américains avaient identifié leur chef, Ayman Joumaa, comme étant un " baron de la drogue ", ce qui a conduit à la saisie de ses biens. Un business très juteux qui rapportait pas moins de deux cents (200) millions de dollars, équivalant à plus de quatre vingt dix huit milliards six cent millions (98.600.000.000) de francs Cfa.
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