
Les faits remontent au 27 avril 2013, rapporte Le Parisien. Deux hommes masqués entrent un soir de force au domicile de la gérante d'une bijouterie, dans le XXème, et la ligotent, avant de l'asperger d'essence, l'intimant de leur livrer tous les codes pour déverrouiller le coffre de sa boutique. Sous le coup de la peur, elle donne tout.
L'homme est déjà en prison
Séquestrée pendant près de quatre heures par l'un des hommes, tandis que l'autre vide la bijouterie de son contenu, la femme est finalement libérée. Son kidnappeur lui dépose alors une bise sur la joue "semble-t-il en signe de compassion après le calvaire qu'il venait de lui faire endurer", explique une source policière au Parisien.
La police, alertée après les faits, effectue alors des prélèvements sur sa joue. Il aura fallu attendre plusieurs mois pour qu'une correspondance surgisse finalement dans le Fichier national des empreintes génétiques. L'homme, qui n'a que 20 ans, est retrouvé... en cellule, à Nîmes, où il est incarcéré pour d'autres faits. Il finit par passer aux aveux, et reconnaît avoir embrassé sa victime "pour atténuer son traumatisme". Ses complices, eux, sont toujours recherchés.
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