L’ingénieur en télécommunication Amadou Lamine Kane a mis les nouvelles technologies au service de la gestion de la consommation de l’électricité. Il a inventé des applications offrant aux clients la possibilité de savoir, au jour le jour, leur consommation. Ses applications devraient permettre à la Senelec de se passer des releveurs de la consommation.
Le secteur des technologies est porteur d’emplois et d’auto-emploi. Cinq ingénieurs de différentes spécialités officient au Centre Eloksolutions, à l’Unité 16 des Parcelles Assainies. Lors de notre passage, un étudiant était venu aux environs de 19 heures. C’est un stagiaire. L’espace garni d’ordinateurs, d’accessoires et de terminaux laisse croire que ces Sénégalais ne sont pas dans la théorie. L’ingénieur en conception a investi le champ de la production. A vrai dire, c’est sur ce terrain que l’Afrique est absente.
La part des inventions du berceau de l’Humanité reste jusqu’ici négligeable comparée aux bouillonnements notés dans d’autres régions du monde.
L’ingénieur en télécommunication Amadou Lamine Kane est l’un des premiers concepteurs d’un des systèmes de paiement utilisant les technologies de l’information et de la communication (Tic). « Nous avons mis en place la première solution brevetée de paiement par téléphone mobile, par Sms », rappelle-t-il. Il ne s’étend pas sur cette innovation aujourd’hui tombée dans le domaine d’utilité publique. La preuve, les paiements par Sms ou par l’utilisation des services dérivés du numérique sont largement partagés en Afrique et dans le reste du monde. Faudrait-il le rappeler, une étude réalisée par l’Artp en 2011 révèle une expansion remarquable du mobile-banking avec un rythme de diffusion qui est passé de 10 % en 2005 à 77 % en 2011.
Ce Sénégalais a mis au point des applications numériques offrant à la fois aux consommateurs les possibilités d’avoir, au jour le jour, leur consommation en énergie. La Senelec peut aussi, en s’appuyant sur ce système, faire la lecture des compteurs à distance. A partir des principes de sa première invention, il conçoit une autre innovation qui aide à contrôler le compteur à distance et à lutter contre les fraudes. C’est une innovation à applications multiples. « La gestion des compteurs à distance est basée sur les échanges par Sms. Nous sommes partis de l’expérience de notre premier brevet pour l’appliquer à la problématique de gestion de l’énergie.
Avec cette application, la Senelec peut se passer d’envoyer des relevés », affirme l’ingénieur. Il met ainsi en place un outil de lutte contre les fraudes.
A son avis, la réduction du prix de l’électricité ne peut pas se faire sans lutter contre les fraudes qui occasionnent des pertes de l’ordre de 10 à 40 milliards de FCfa à la Senelec. « On ne peut pas demander à une entreprise qui fait autant de pertes de baisser ses prix. Il nous faut d’abord protéger l’institution », préconise l’inventeur. « C’est fiable. Dans le dernier cahier des charges, il y a un point sur cela. Ce qui reste, c’est le passage à l’échelle de production. Nous ne pouvons pas développer un pays sans l’expertise nationale », soutient M. Kane.
Ces ingénieurs ont aussi conçu un modèle régulant le passage de l’alimentation en énergie à partir de différentes sources. Leur principe est conçu de telle sorte que la fourniture de l’électricité à partir de la Senelec vient en appoint. Le brevet pour cette application a été obtenu depuis 2011. « Depuis 2010, on a conçu et théorisé le mix énergétique qui est l’association de deux sources d’énergie, l’une solaire, l’autre fossile (la Senelec). Nous avons priorisé le solaire et la Senelec est une source d’appoint », précise le concepteur.
L’ingénieur a croisé sur son chemin un partenaire chinois. Ce dernier n’a pas mis de temps pour exploiter cette opportunité. Il s’envole avec le prototype pour la Chine où l’appareil a été mis en boîte.
Un compteur, trois applications
Le compteur conçu au Sénégal régule le passage entre différentes sources d’énergie. Il est aussi doté de mécanismes pour le contrôle et le prépaiement. « C’est un compteur électronique qui a trois applications parmi lesquelles la supervision, le prépaiement et la gestion du passage à différentes sources énergétiques. Le compteur comporte une puce facilitant l’interaction avec un réseau informatique. L’interaction se fait par Sms », dévoile l’ancien étudiant de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Les tests effectués dans le laboratoire de cette société de distribution d’électricité sont concluants. Dans une note datée du 17 septembre 2015, le département Relation clientèle et innovation de la Senelec mentionne : « Compteur en bon état de marche, caractéristiques et précisions compatibles avec les normes Senelec ». Cette invention n’a pas laissé indifférent le jury national du Grand Prix du président de la République pour la promotion de l’invention et de l’innovation technologique. L’ingénieur est nominé pour l’édition 2015.
Ce compteur figure parmi les trois œuvres qui seront récompensées.
Après des études en physique et chimie, Amadou Lamine Kane intègre une école de télécommunication pour diversifier ses compétences et aussi apporter sa contribution à l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais et des Africains. « Les Tic offrent à l’Afrique l’unique chance de rattraper son retard et aussi de créer beaucoup d’emplois », croit cet afro-optimiste.
Idrissa SANE
Le secteur des technologies est porteur d’emplois et d’auto-emploi. Cinq ingénieurs de différentes spécialités officient au Centre Eloksolutions, à l’Unité 16 des Parcelles Assainies. Lors de notre passage, un étudiant était venu aux environs de 19 heures. C’est un stagiaire. L’espace garni d’ordinateurs, d’accessoires et de terminaux laisse croire que ces Sénégalais ne sont pas dans la théorie. L’ingénieur en conception a investi le champ de la production. A vrai dire, c’est sur ce terrain que l’Afrique est absente.
La part des inventions du berceau de l’Humanité reste jusqu’ici négligeable comparée aux bouillonnements notés dans d’autres régions du monde.
L’ingénieur en télécommunication Amadou Lamine Kane est l’un des premiers concepteurs d’un des systèmes de paiement utilisant les technologies de l’information et de la communication (Tic). « Nous avons mis en place la première solution brevetée de paiement par téléphone mobile, par Sms », rappelle-t-il. Il ne s’étend pas sur cette innovation aujourd’hui tombée dans le domaine d’utilité publique. La preuve, les paiements par Sms ou par l’utilisation des services dérivés du numérique sont largement partagés en Afrique et dans le reste du monde. Faudrait-il le rappeler, une étude réalisée par l’Artp en 2011 révèle une expansion remarquable du mobile-banking avec un rythme de diffusion qui est passé de 10 % en 2005 à 77 % en 2011.
Ce Sénégalais a mis au point des applications numériques offrant à la fois aux consommateurs les possibilités d’avoir, au jour le jour, leur consommation en énergie. La Senelec peut aussi, en s’appuyant sur ce système, faire la lecture des compteurs à distance. A partir des principes de sa première invention, il conçoit une autre innovation qui aide à contrôler le compteur à distance et à lutter contre les fraudes. C’est une innovation à applications multiples. « La gestion des compteurs à distance est basée sur les échanges par Sms. Nous sommes partis de l’expérience de notre premier brevet pour l’appliquer à la problématique de gestion de l’énergie.
Avec cette application, la Senelec peut se passer d’envoyer des relevés », affirme l’ingénieur. Il met ainsi en place un outil de lutte contre les fraudes.
A son avis, la réduction du prix de l’électricité ne peut pas se faire sans lutter contre les fraudes qui occasionnent des pertes de l’ordre de 10 à 40 milliards de FCfa à la Senelec. « On ne peut pas demander à une entreprise qui fait autant de pertes de baisser ses prix. Il nous faut d’abord protéger l’institution », préconise l’inventeur. « C’est fiable. Dans le dernier cahier des charges, il y a un point sur cela. Ce qui reste, c’est le passage à l’échelle de production. Nous ne pouvons pas développer un pays sans l’expertise nationale », soutient M. Kane.
Ces ingénieurs ont aussi conçu un modèle régulant le passage de l’alimentation en énergie à partir de différentes sources. Leur principe est conçu de telle sorte que la fourniture de l’électricité à partir de la Senelec vient en appoint. Le brevet pour cette application a été obtenu depuis 2011. « Depuis 2010, on a conçu et théorisé le mix énergétique qui est l’association de deux sources d’énergie, l’une solaire, l’autre fossile (la Senelec). Nous avons priorisé le solaire et la Senelec est une source d’appoint », précise le concepteur.
L’ingénieur a croisé sur son chemin un partenaire chinois. Ce dernier n’a pas mis de temps pour exploiter cette opportunité. Il s’envole avec le prototype pour la Chine où l’appareil a été mis en boîte.
Un compteur, trois applications
Le compteur conçu au Sénégal régule le passage entre différentes sources d’énergie. Il est aussi doté de mécanismes pour le contrôle et le prépaiement. « C’est un compteur électronique qui a trois applications parmi lesquelles la supervision, le prépaiement et la gestion du passage à différentes sources énergétiques. Le compteur comporte une puce facilitant l’interaction avec un réseau informatique. L’interaction se fait par Sms », dévoile l’ancien étudiant de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Les tests effectués dans le laboratoire de cette société de distribution d’électricité sont concluants. Dans une note datée du 17 septembre 2015, le département Relation clientèle et innovation de la Senelec mentionne : « Compteur en bon état de marche, caractéristiques et précisions compatibles avec les normes Senelec ». Cette invention n’a pas laissé indifférent le jury national du Grand Prix du président de la République pour la promotion de l’invention et de l’innovation technologique. L’ingénieur est nominé pour l’édition 2015.
Ce compteur figure parmi les trois œuvres qui seront récompensées.
Après des études en physique et chimie, Amadou Lamine Kane intègre une école de télécommunication pour diversifier ses compétences et aussi apporter sa contribution à l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais et des Africains. « Les Tic offrent à l’Afrique l’unique chance de rattraper son retard et aussi de créer beaucoup d’emplois », croit cet afro-optimiste.
Idrissa SANE
17 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2015 (18:50 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (19:25 PM)Analyste
En Octobre, 2015 (19:34 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (20:11 PM)Samb
En Octobre, 2015 (20:35 PM)Kiki
En Octobre, 2015 (22:13 PM)Anonymelerr
En Octobre, 2015 (23:36 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (23:44 PM)La Fouine
En Octobre, 2015 (00:27 AM)Si vous voulez vraiment inventer, arrêter de manger du tièb djiène.
Anonyme
En Octobre, 2015 (06:33 AM)Pmdia
En Octobre, 2015 (06:41 AM)Civisme
En Octobre, 2015 (08:19 AM)un exemple pour la jeunesse merçi mr kane
Anonyme
En Octobre, 2015 (09:28 AM)ça existe depuis mathusalem.
Bon courage tout de même.
Babswaly Bridge 1603
En Octobre, 2015 (10:15 AM)Nous sommes tous derrière toi et sommes fiers d'avoir un collègue aussi dévoué et pleine de sagesse.
On nous tue mais on ne nous déshonore pas.
Vive La Conception Locale
En Octobre, 2015 (11:11 AM)Quant à ceux qui te dénigre ils sont vraiment méchant et stupide. Dougnou jém té beugougnou kéne jém.
Way tchiim waay yénaa ignane, jaloux weu.
Birahim Ndiaye
En Octobre, 2015 (10:39 AM)Anonyme
En Octobre, 2015 (04:27 AM)Participer à la Discussion