![Single Post](https://images.seneweb.com/dynamic/modules/news/images/gen/fb/f5608d77eff6f7a4f60a9836d4be6d112f9c53bc.jpg)
"Sunu Palu" connecté et équipé de capteurs analyse le sang, la salive, le souffle et l'urine, c'est un appareil permettant de détecter le paludisme. Lâché d'insectes est une machine qui jette des insectes prédateurs stérilisés qui ne peuvent pas se reproduire et qui aide les cultivateurs à protéger leur récoltes dans les champs. Une machine qui fait le monitoring des eaux marines et des forêts pour permettre aux personnes qui travaillent dans ce domaine de pouvoir connaître les données sur la salinité, le Ph et d'autres informations par rapport à l'eau. Un robot quadrupède qui peut aussi se déplacer verticalement et qui peut surveiller l'évolution de vos chantiers où que vous soyez. Des drones qui livrent des médicaments, des vaccins, des poches de sang pour gagner en temps. Une machine pour la reconnaissance faciale pour permettre l'accès aux endroits importants : ce sont autant de créations qui viennent en appui à la médecine, à l'agriculture, etc qu'offre la technologie pour soulager les populations. Ses créations ne sont pas fictives elles ont été créés par les étudiants de University Dakar of Science and Technology (Daust).
Ils ont présenté leurs œuvres lors de l’événement "Daust Impact".
"Nous avons assisté avec émerveillement à la présentation des créations des étudiants de Daust. Nous avons vraiment assisté à des réponses à des besoins sociétaux. C'est de l'innovation ! Le 3Fpt accompagne depuis quelques années Daust pour le financement des bons de formation des jeunes apprenants. Ce qui se passe ici est quelque chose à démultiplier. On voit du talent. C'est des jeunes engagés, brillants avec un corps professoral et un encadrement de haute qualité, de professionnalisme", explique Sophie Diallo, directrice de 3fpt.
Selon Mme Diallo, "le Sénégal est un pays en pleine construction, qui se développe, qui a beaucoup d'initiatives, qui mise énormément sur le développement technologique. Les établissements comme Daust sont tout le temps en train de rechercher des réponses à nos besoins sociétaux. Nous avons une jeunesse qui est très énergétique, qui a de l'ambition, de la volonté. Nous avons un pays à construire et Daust à ses ingrédients qui sont essentiels pour bâtir notre pays".
Avec 30 créations, les étudiants sont en train de redonner l'espoir face à un Sénégal qui veut atteindre son développement en passant par l'agriculture, aérospatial, médical.
D'ailleurs, le coordonnateur des missions de la Nasa au Sénégal, Marame Kaïré, président de l'Association sénégalaise d'astronomie assure que les œuvres des étudiants sont la perception d'un monde qui évolue de façon phénoménale sur la base des sciences et technologies.
Ainsi, pour le représentant de l'Union astronomique au Sénégal pour l'éducation, le développement auquel le Sénégal aspire devra passer par les sciences et les technologies.
"Au Sénégal on parle beaucoup de ce plan Sénégal numérique où la technologie va être interpellée à tous les niveaux. Si vous voulez utiliser le numérique, ça ne s'arrête pas à l'aspect matériel de la chose. Il y a l'aspect service qui va être aussi développé pour les usagers et citoyens mais aussi pour l'Etat. Cette technologie va au-delà de cet aspect numérique. Un secteur qui me tient à cœur, c'est le secteur spatial; si nous voulons atteindre le niveau de développement de ces pays que nous prenons comme références en termes d'atteinte des objectifs de développement durable, il faut qu'on intègre le volet spatial au numérique. Qu'on passe à l'utilisation des satellites, par exemple, répondre aux enjeux, aux défis qui nous attendent sur les domaines que sont la santé, l'éducation, l'agriculture, etc. S'y ajoute le volet spatial: ça permettra d'avoir le développement auquel le Sénégal aspire", confie Marame Kaïré.
Il invite les Sénégalais à se mettre dans la logique de producteur et pas seulement de consommateur.
Sidy Ndao, fondateur et directeur de l'University Dakar of Science and Technologies assure que ces réalisations scientifiques et technologiques sont réalisées par les étudiants pendant leur dernière semestre.
"Il faut que nos étudiants comprennent qu'ils sont capables de créer comme tous les autres pays développés. Nous voulons montrer le potentiel des étudiants de Daust, des Sénégalais, des Africains. Les étudiants sont bilingues, donc ils peuvent s'insérer dans les différentes industries nationales, comme internationales", indique Sidy Ndao.
7 Commentaires
Pas De Choix
En Janvier, 2023 (17:42 PM)Hé!
En Janvier, 2023 (02:05 AM)Participer à la Discussion