L’emploi de ces engins volants est devenu courant dans le pays. L’Observateur a consulté leur notice d’utilisation.
Autorisation
Pour conduire un drone, il faut d’abord débourser 666 000 francs CFA pour suivre une formation certifiante et obtenir une dérogation du ministère de l’Intérieur. Ensuite, il faut payer annuellement 300 000 francs CFA à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM). En 2020-2021, cette agence a délivré six autorisations, pour Géo Risk Afric, Iam Gold, Air Technical Services, VCS Sénégal, le Cadastre, la Direction des impôts et domaines et la Direction d l’Urbanisme. Les médias qui utilisent les dronessollicitent souvent l’une des sociétés privées détentrices d’autorisation. Beaucoup de particuliers, eux, agissent dans la clandestinité.
Catégories
Il y en a trois. Les drones destinés aux loisirs et/ou à l’usage privé par des particuliers (Catégorie A), les engins dédiés au sport et à l’aéromodélisme (dans le cadre des associations d’aéromodélisme certifiées) (Catégorie B) et ceux utilisés à des fins professionnelles par des organismes privés et publics (Catégorie C). Les appareils sont classés aussi en fonction de leur poids : 5 kg et moins, plus de 5 kg à 25 kg et plus de 25 kg.
Prix
Il y en a pour toutes les bourses. «Les prix varient entre 35 000 et 1 milliard de francs CFA. Tout dépend de l’utilisation que vous voulez en faire», renseigne l’expert Mamadou Wade Diop alias Dr Drone.
Horaires et altitude
Sauf autorisation spéciale, on n’a pas le droit de faire voler son drone à n’importe quelle heure et à n’importe quelle altitude. L’engin ne doit pas voler la nuit, c’est-à-dire de 15 minutes après le coucher du soleil jusqu’à 15 minutes avant le lever du soleil. Les drones des catégories A et B ne doivent pas dépasser 100 mètres au-dessus du sol (300 pieds). Pour ceux de la catégorie C, c’est l’ANACIM qui détermine l’altitude autorisée.
Zones interdites
Le Sénégal s’est doté en 2018 d’une législation encadrant l’utilisation des drones. Celle-ci fixe le mode d’emploi de ces engins volants, par exemple les zones à ne pas survoler. Selon Dr Drone, il est interdit par exemple de «voler au-dessus des propriétés privées, des espaces publics en agglomération (parcs, rues, stades, bâtiments militaires et médicaux, résidences présidentielles, maisons d’arrêts), à proximité d’axes routiers et dans les zones de guerre».
Autorisation
Pour conduire un drone, il faut d’abord débourser 666 000 francs CFA pour suivre une formation certifiante et obtenir une dérogation du ministère de l’Intérieur. Ensuite, il faut payer annuellement 300 000 francs CFA à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM). En 2020-2021, cette agence a délivré six autorisations, pour Géo Risk Afric, Iam Gold, Air Technical Services, VCS Sénégal, le Cadastre, la Direction des impôts et domaines et la Direction d l’Urbanisme. Les médias qui utilisent les dronessollicitent souvent l’une des sociétés privées détentrices d’autorisation. Beaucoup de particuliers, eux, agissent dans la clandestinité.
Catégories
Il y en a trois. Les drones destinés aux loisirs et/ou à l’usage privé par des particuliers (Catégorie A), les engins dédiés au sport et à l’aéromodélisme (dans le cadre des associations d’aéromodélisme certifiées) (Catégorie B) et ceux utilisés à des fins professionnelles par des organismes privés et publics (Catégorie C). Les appareils sont classés aussi en fonction de leur poids : 5 kg et moins, plus de 5 kg à 25 kg et plus de 25 kg.
Prix
Il y en a pour toutes les bourses. «Les prix varient entre 35 000 et 1 milliard de francs CFA. Tout dépend de l’utilisation que vous voulez en faire», renseigne l’expert Mamadou Wade Diop alias Dr Drone.
Horaires et altitude
Sauf autorisation spéciale, on n’a pas le droit de faire voler son drone à n’importe quelle heure et à n’importe quelle altitude. L’engin ne doit pas voler la nuit, c’est-à-dire de 15 minutes après le coucher du soleil jusqu’à 15 minutes avant le lever du soleil. Les drones des catégories A et B ne doivent pas dépasser 100 mètres au-dessus du sol (300 pieds). Pour ceux de la catégorie C, c’est l’ANACIM qui détermine l’altitude autorisée.
Zones interdites
Le Sénégal s’est doté en 2018 d’une législation encadrant l’utilisation des drones. Celle-ci fixe le mode d’emploi de ces engins volants, par exemple les zones à ne pas survoler. Selon Dr Drone, il est interdit par exemple de «voler au-dessus des propriétés privées, des espaces publics en agglomération (parcs, rues, stades, bâtiments militaires et médicaux, résidences présidentielles, maisons d’arrêts), à proximité d’axes routiers et dans les zones de guerre».
9 Commentaires
Milliard, L'unité De Mesure
En Septembre, 2022 (13:16 PM)Passant
En Septembre, 2022 (13:21 PM)Autrement dit, il est interdit (presque) de faire voler les drones dans les villes, au Sénégal !
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En Septembre, 2022 (13:23 PM)Reply_author
En Septembre, 2022 (17:51 PM)Mais si on interdit pour les espaces publics, qu'est-ce qui va rester ?
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En Septembre, 2022 (17:52 PM)