
Abdoulaye Diouf Sarr, ministre du Tourisme et des transports aériens, dans son intervention face aux différentes préoccupations des députés, lors du vote de son budget ce jeudi 4 décembre, a annoncé que 17 milliards de FCFA sont prévus pour la promotion du tourisme dans le Nord du Sénégal, notamment Saint-Louis. Selon lui, le tourisme est une priorité parmi les piliers du Plan Sénégal émergent (Pse) car c’est un secteur qui occupe 6,8% du Pib national. En 2016, explique l’édile de Yoff, le Sénégal espère avoir 1 500 000 touristes.
Evoquant les difficultés du secteur, le ministre souligne que le visa pose problème au tourisme sénégalais. Ainsi que la disparition des plages au niveau des côtes. Concernant la question de la police touristique, Abdoulaye Diouf Sarr note qu’il en fera un élément de promotion et de sécurité pour le secteur. Interpellé sur le maintien de l’aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar, le ministre a fait savoir que cela dépendra de plusieurs paramètres.
L’ancien directeur du Coud a aussi déclaré que la fièvre à virus Ebola a eu bel et bien un impact négatif sur le secteur touristique sénégalais. Avant de préciser qu’un plan de communication sera lancé, avec l’appui de la Banque mondiale, à travers des tournées à effectuer auprès de l’ensemble des tour-operators en Europe, pour éliminer les effets collatéraux de la maladie. Les auberges et les campements font aussi partie des projets du ministre du tourisme. En ce sens, il a renseigné qu’une campagne est en cours pour que ces structures touristiques respectent les normes.
Pour l’équation de Sénégal Airlines, Abdoulaye Diouf Sarr a rassuré que l’Etat entreprend la restructuration de la compagnie pour assurer son décollage et son développement. En ce sens, il a annoncé qu’une réunion sera tenue dans les prochains jours pour valider le planning de mise en œuvre du plan de redressement. Il s’agit, pour lui, de rechercher sur le marché financier 43 milliards F CFA adossés à la redevance de concession de l’aéroport international blaise Diagne (Aibd) et de remonter en haut de bilan les créances des acteurs publics.
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