
C’est confirmé. L’Etat va respecter le rendez-vous du 1er août 2013, retenu pour la livraison définitive des travaux de l’Autoroute à péage Dakar-Diamniadio (25 Km). C’est ce qui ressort, hier, de la rencontre entre le Directeur général de l’Agence chargée de la réalisation des Grands travaux de l’Etat (Apix), Diène Farba Sarr, le concessionnaire de l’Autoroute à péage Senac-Sa et les maires des communes impactées par les travaux du péage. «Nous avions dit que l’autoroute va ouvrir le 1er août. Alors ce 1er août est pour nous une date contractuelle que nous allons respecter», a confié le Dg de l’Apix.
La rencontre d’hier avec les maires dont les communes ont été traversées par l’autoroute a été l’occasion pour les informer de l’imminence de l’ouverture du péage et les précautions à prendre par rapport à la sécurisation de l’ouvrage. Cette autoroute qui est un ouvrage structurant ayant fait l’objet d’un déplacement de plus de 30 mille âmes, est, selon l’Etat, un bien public qu’il faut surveiller, entretenir et maintenir. «Tous les Sénégalais doivent être sensibilisés avant l’ouverture de l’autoroute pour que cet ouvrage soit tenu entre de bonnes mains», insiste M. Sarr. Gérard Senac, Président-directeur général de Eiffage-Sénégal et administrateur général de la Senac-Sa, s’est réjoui d’avoir réalisé «la première autoroute à péage en concession dans la zone de l’Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa)». C’est un challenge, dit-il, qui a marché.
Les confessions de Gérard Sénac :
«Plus on gagne, plus l’Etat aussi va gagner»
«Plus on gagne, plus l’Etat va gagner et les usagers également vont en tirer profit», a dit Gérard Sénac. Avant d’ajouter : «Si le Sénégal devient un hub routier et un hub maritime, c’est gagné. Il y aura du travail pour toute la jeunesse. C’est ça qu’on prépare ensemble avec l’Etat du Sénégal.» D'après M. Sénac, le Sénégal est un pays d’avenir. Et cette première concession «est un pari qui était lancé pour l’Afrique». Il signale que l’Autoroute à péage reste ouverte à tous les Sénégalais. Il informe que «16% de la recette journalière du péage est fourni par les transports en commun». Ça veut dire, dit-il, que l’autoroute n’est pas faite que pour les riches. Il apprend que les recettes du trafic au niveau du péage tournent autour de 10 à 12 millions de FCfa par jour. Selon ses estimations, Gérard Sénac mise sur 15 millions de FCfa par jour dans l’avenir. Les maires ont émis certains soucis par rapport à l’ouverture de l’Autoroute à péage. Pour plus de mesures de sécurité, ils ont exigé de la Senac-Sa de mettre des passerelles tous les 50 mètres et aussi d’éclairer l’Autoroute à péage. Ils demandent également la mise à la disposition des populations de certaines retombées financières du péage pour tranquilliser leurs inquiétudes. Mais, la société concessionnaire dit non pour le moment. Car, selon Gérard Sénac, «ça coûterait trop cher». Mais, il n’exclut pas de mener une réflexion pour trouver d’autres solutions à l’avenir pour améliorer davantage la sécurité. La société Senac-Sa a réaffirmé son engagement de s’occuper de l’entretien des travaux du péage jusqu’à 30 ans.
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