Le partage d’expériences pédagogiques est un levier d’amélioration de formation des étudiants. C’est tout le sens de la signature d’une convention entre les écoles, Akademia, Equinoxe et Passerelle Business School. La mobilité des apprenants a été au cœur de la réflexion lors d’une rencontre qui avait pour cadre l'École de Droit et des Sciences Politiques sise au Point E à Dakar. Le réseau Retis Sup International qui promeut la mobilité académique et la promotion des bonnes pratiques en matière de qualité de la formation a été lancé.
Les trois établissements d’enseignement supérieur, Akademia, Equinoxe et Passerelle Business School ont opté pour la capitalisation des expériences et bonnes pratiques pédagogiques. La finalité, c’est d’être des laboratoires de formation des diplômés capables de relever les défis du développement de leur pays notamment sur le continent africain.
Les trois établissements ont élevé la barre très haut avec l’ambition de former des diplômés capables de travailler partout. C’est pour cela que la mobilité des étudiants est aussi un des axes de coopération de ces établissements.
C’est en droite ligne avec la vision d’un Sénégal émergent. Ces trois écoles en pleine émergence, au nom du contrat qui les lie, comptent accompagner ces futurs entrepreneurs africains « en créant un réseau qui vise à promouvoir l’excellence au niveau du capital humain jeune ».
Par ailleurs, Samuel Faye, keynote speaker invité, également cofondateur de Akademia et non moins vice-président du Réseau Ramses, a donné le bien-fondé d’une telle alliance dans un contexte qui exige la formation des ressources humaines à la hauteur des nouveaux défis.
« C’est une initiative collective qui permet aux étudiants de renforcer leurs compétences. C’est ainsi que nous pouvons disposer d’un capital humain souple, agile et performant qui peut relever les défis qui interpellent les entreprises du secteur public et du privé au niveau du continent africain », a expliqué Samuel Faye.
Les trois établissements mettent aussi au premier plan la mobilité des étudiants et des enseignants. Celle-ci est en réalité, un intrant d’amélioration de la qualité de la formation. En allant à la découverte de ce qui se fait ailleurs, l’apprenant ou l’enseignant acquiert d’autres connaissances, d’autres compétences. Tous gagnent en savoir et savoir-faire.
M Coly et Ibrahima Tall, les promoteurs des écoles Equinoxe et Passerelle ont insisté sur les enjeux de la formation des jeunes. Sur leurs épaules repose l’espoir de sortir un continent riche de la pauvreté, du sous-développement.
3 Commentaires
Witness
En Avril, 2023 (15:57 PM)A maintes reprises des gens samusent a mettre notre numéro en complet svp sur les chiffres des jaime et c'est inacceptrable.
Wa salam
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En Avril, 2023 (17:56 PM)Nous n'avaons pas au Sénégal de bonnes piéces détachées mais plutôt de mauvaises piéces importées de Chine. Nous avons besoins de techniciens agricoles bien formés, de techniciens électroniciens, électriques, de plombiers, de boulangers, de mécaniciens en électronique capable de comprendre l'électronique embarquée des nouvelles voitures.
L'erreur de Senghor a été de ne penser qu'à former des fonctionnaires de bureau et a complétement oublié de former aussi des techniciens de terrain et malheureusement 63 ans plus tard nous persistons toujours dans les même erreurs à former des théoriciens incapables de travailler et de pratiquer.
Il y'a aujourd'hui plusieurs milliers de jeunes sénégalais diplômés en Sciences Economiques, en Marketing, en Commerce, en Communication etc qui peinent à trouver même un stage alors nous devons orienter nos formations vers les domaines scientifiques mais surtout agricole, alimentaire, techniques et technlogiques pour avoir de jeunes diplômés immédiatement opérationnels et capable de s'intégrer dans l'agriculture, l'élevage et l'industrie que plutôt de continuer de former des bataillons de chomeurs.
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En Avril, 2023 (20:09 PM)On ne peut mieux dire.
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