La ministre de la Santé et de l'Action sociale, Marie Khemesse Ngom Ndiaye, a présidé ce mardi 28 juin, l’atelier de validation du Plan stratégique national d'amélioration de la prise en charge des urgences pour la période 2022-2026. En présence de la Directrice Générale des établissements de la santé et de son équipe, les membres du secteur privé de la santé, les acteurs communautaires, Marie Khemesse Ngom Ndiaye a lancé officiellement la validation du plan stratégique national d'amélioration de la prise en charge des urgences après quelques heures d'échanges et réflexions autour de la question.
Les urgences, un problème de sécurité nationale
Au Sénégal, il ne se passe pas un jour sans que les populations ne fassent des récriminations par rapport aux prises en charge des urgences notamment l'accueil ou la disponibilité des lits. Ainsi en 2019, lors de l' organisation de concertations, de fortes recommandations ont été élaborées et ont mené à un plan stratégique pour combler les manquements constatés.
Le gap est énorme
Cette rencontre est une revue de toutes les activités à tous les niveaux qui permettra d'améliorer la situation des urgences sanitaires au Sénégal. Malgré tous les efforts consentis en termes de ressources humaines et de moyens financiers, il y a encore un réel gap au niveau des urgences que ce plan permettra de combler.
Le renforcement des capacités
Ce plan sera doté d'un montant de 40 milliards de francs CFA. 91% de ce budget sera orienté vers la qualité de la prise en charge. A cet effet, une grande évaluation a été faite autour des écoles de formation en vue de renforcer les ressources humaines en termes de compétences. "Il ne s'agira pas de mettre du personnel spécialisé partout mais ce qu'il faut c'est une rationalisation et une mutualisation des forces", précise la ministre.
La déontologie
La question de la déontologie a également été soulevée lors de cet atelier. Selon Marie Khemesse Ngom Ndiaye, des éléments considérés comme des détails peuvent être d'une importance capitale, car constituant des éléments importants pour mettre en confiance le patient. C'est pourquoi un travail a été fait sur les écoles de formation. Ainsi 48% de ces établissements sont appelés à se conformer aux normes.
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