
Accusé d’avoir tenu des “propos outrageants” à l’encontre du président Roch Marc Christian Kaboré, le militant anticolonialiste franco-béninois Kémi Séba, fondateur et président du mouvement Urgences panafricanistes est condamné à deux mois de prison avec sursis, ce jeudi 26 décembre 2019. Il avait participé, samedi 21 décembre, à l’université de Ouagadougou 1, à un débat houleux sur le franc CFA.
Au cours de ce débat le 21 décembre à l’université Ouagadougou 1 sur le franc CFA, le militant franco-béninois Kémi Seba a traité le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré de « passoire politique ». Des propos mal accueillis par des jeunes proches du parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).
Il a été amené à la gendarmerie, dans un premier temps, pour le mettre à l’abri de partisans du parti au pouvoir en colère. Mais dans un second temps, les gendarmes lui ont expliqué qu’il était en garde à vue.
Extrait de sa déclaration à sa sortie d’audience, après le verdict
« Je ne regrette absolument rien de ce que j’ai dit. J’assume chaque mot, chaque lettre. Quand nos présidents continueront à recevoir des ordres des forces néocoloniales françaises, il y aura une jeunesse africaine qui prendra ses responsabilités peu importe le prix à payer.
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