Réunis autour de l’adjoint au
Gouverneur chargé du développement, Modou Mamoune Diop, les maires et
représentants des collectivités territoriales de la commune de
Saint-Louis, de l’arrondissement de Rao, du delta et de la vallée du
fleuve Sénégal, ont assisté vendredi au Comité régional de développement
(CRD) spécial d'information consacré aux enjeux et perspectives de la
deuxième phase du programme national d’éclairage public solaire, initié
par le chef de l’État, piloté par le ministère du Pétrole et des
Énergies et mis en œuvre par l’Agence nationale pour les énergies
renouvelables (Aner).
En marge de cette tournée, qui s’est déroulée dans la ville de Saint-Louis, et celle de Louga, le Directeur général de l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (Aner), Djiby Ndiaye, a réitéré l’engagement du chef de l’État à installer sur l’ensemble du pays, 115.000 nouveaux lampadaires solaires.
410 communes concernées par la deuxième phase
"Nous sommes ici aujourd’hui pour présenter la deuxième phase des lampadaires solaires, la deuxième phase du programme national qui sera de 115 000 lampadaires à installer dans un plus de 410 communes du Sénégal", a expliqué le Dg de l'Aner. "Cette deuxième phase fait suite à une première phase de 50 000 lampadaires qui ont été installés dans 142 communes. Le président de la République, Macky Sall à demandé à ce qu’on fasse de sorte que toutes les communes du Sénégal puissent bénéficier de programme. Il nous a demandé également de faire le tour des régions pour présenter le programme et échanger avec les bénéficiaires principalement les maires de différentes communes pour recueillir un peu leurs avis", a-t-il ajouté.
À Saint-Louis, les élus locaux des différentes communes ont soulevé beaucoup de questions notamment liées à l’entretien des installations, mais aussi sur la clé de répartition pour les communes. "C'est vrai qu'un certain nombre de questions est revenu, principalement celle relative à l'entretien. Mais je dirais plutôt la question de la pérennisation de ces installations. C'est une question qui nous préoccupe et préoccupe également le président de la République et nous sommes en train de prendre des dispositions pour cela", indique-t-il.
Dans un premier temps, note le Dg de l'Aner, l'entreprise qui installe doit assurer la maintenance et l'entretien pendant 6 ans. Au-delà de 6 ans, ajoute-t-il, le ministre de l'Énergie est en train de mettre en place un comité interministériel composé d'agents du ministère, de l'Aner et d'autres ministères et directions. "Ce projet a été réalisé afin que ces lampadaires aient une durée d'au moins 25 ans. Pour la répartition des lampadaires dans les communes, le président de la République a donné des instructions et des orientations en disant que chaque commune doit avoir au minimum 200 lampadaires. J’ai insisté sur ce minimum, parce qu'on peut dépasser dans certaines communes largement les 200 lampadaires" ,a rassuré Djiby Ndiaye.
À Louga aussi où s’est tenu un Crd, les maires ont surtout insisté sur le fait que les lampadaires doivent être mis à la disposition des maires de communes sans intermédiaire ou commission. En effet, les maires ont expliqué qu’ils connaissent mieux que quiconque leurs terroirs pour une meilleure répartition de leurs quotas en lampadaires.
6 Commentaires
Toutefois cela ressemble à de la propagande politique avant le vote de demain
Bravo au DG Djiby Ndiaye
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