Lors d’une assemblée générale tenue hier par l’Amicale des anciens mouvements des jeunesses, étudiants, pionniers et arabisants socialistes, le président de la coalition Taxawou Sénégal a encore pesté contre la forfaiture de l’Etat.
Rouge de colère, il s’est prononcé par le cas du maire de Thiaroye El Mamadou Ndiaye, dans les liens de la détention depuis plus de trois mois.
« Aujourd’hui, El Mamadou est un otage. Il est un otage parce qu’il est maire de commune par ailleurs avocat. Ce qui est reproché n’a aucun rapport avec sa fonction de maire. Alors pourquoi lui interdire d’exercer pleinement ses responsabilités comme élite de la commune de Thiaroye », se demande le candidat à l’élection présidentielle de 2024.
« Au nom de quoi ! Il faut que cette forfaiture cesse, trop c’est trop ! El Mamadou Ndiaye n’a commis aucune faute. On ne lui reproche absolument rien. J’en appelle aux autorités de l'État à tous les niveaux, j’en appelle aux autorités de la justice que c’est à cause de cet usage de force de la part du gouvernement qu’il y’a autant de dérives dans ce pays. Nous exigeons la libération d’El Mamadou Ndiaye et ce dans les plus brefs délais. Nous n’allons pas nous lamenter mais plutôt prendre les devants, faire tout ce qu’il se faut pour obtenir justice».
Pour rappel, l’édile membre de Taxawu Sénégal a été suspendu de l’ordre des avocats du Sénégal et placé sous mandat de dépôt. Maitre El Mamadou Ndiaye est poursuivi pour complicité d’escroquerie. Il est accusé d’avoir trempé dans l’affaire de la vente de faux baux pour un site situé au centre-ville. Le terrain en question aurait coûté 3 milliards 300 millions de francs CFA. Les fonds auraient transité entre les mains de l’avocat qui nie tout implication dans cette affaire.
2 Commentaires
Lol
En Novembre, 2023 (14:14 PM)Mbidou
En Novembre, 2023 (20:41 PM)On ne veut plus de président monarque. Lou ko néx déf té dara dou ko tchi fëk.
Il faut appliquer les conclusions des assises afin qu'un juge puisse dire non sans que cela n'affecte sa carrière.
Khalifa l'a promis, Sonko l'avait promis aussi.
L'un a été la victime de ce régime présidentiel. Votons pour l'autre.
Pas de choix. L'heure est grave.
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