Le Programme d'Urgence de Modernisation des Axes et Territoires frontaliers (PUMA) et l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) partent en guerre contre l’instabilité et les conflits au sein des communautés au niveau des frontières entre le Sénégal et la Gambie. Les deux parties ont signé un protocole d’accord le mercredi 8 novembre 2023. Leurs interventions vont renforcer la sécurité dans les zones frontalières.
Selon le coordonnateur national du PUMA, ce partenariat améliorera la gestion des frontières et contribuera à dissiper la méfiance entre autorités qui sont au niveau des frontières et les communautés.
« Il va surtout favoriser la baisse des crimes organisés au niveau transnational, tel que le trafic de migrants, d'armes, de bois et de drogues, ainsi que la traite des personnes et l'exploitation illégale des ressources naturelles, qui entraîne une dégradation de l'environnement », renseigne Moussa Sow. Depuis plusieurs mois, les deux parties travaillent étroitement. D’ailleurs, c’est dans ce cadre que plusieurs infrastructures ont été réalisées et équipées dans les régions de Ziguinchor et de Kolda.
« Après la construction du poste frontalier de Sellety et de Pata par le PUMA, l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a fourni du matériel nécessaire pour l'équipement de ces infrastructures de sécurité », a précisé Moussa Sow.
Cependant, le Maire de Walaldé a tenu à rappeler que, « la construction d'infrastructures de sécurité dans les zones frontalières fait partie intégrante des missions du Programme d'Urgence de Modernisation des Axes et territoires frontaliers (PUMA), qui compte à son actif la réalisation de 14 infrastructures de sécurité et 02 sous-préfectures » a-t-souligné.
Pour sa part Valeria Falaschi, cheffe de mission de l’Organisation Internationale pour les migrations (OIM), croit qu’une approche intégrée permettra de relever des défis. « Cet accord favorisera le renforcement de la coopération transfrontalière entre les autorités frontalières et les communautés pour une coexistence pacifique, la promotion des pratiques de gestion communautaire des ressources naturelles. Il s’y ajoute l’augmentation de la résilience des communautés en soutenant les moyens de subsistance alternatifs pour une meilleure cohésion sociale », déclare-t-elle.
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