
Le secteur de la santé a été secoué par des événements malheureux qui ont impliqué des recours à la justice. Il revêt du rôle de l'Ordre de se pencher sur la problématique comme il est prévu dans son programme. C’est d’ailleurs dans ce contexte que la journée ordinaire s’est tenue ce samedi à Dakar .Il s'agit de voir entre acteurs du système de la santé et ceux de la justice comment se parler et se comprendre. La rencontre a été une occasion de rappeler aux médecins, les principes élémentaires des droits et des obligations de la profession, mais aussi les relations entre le médecin.
Il a s’agit en outre de revisiter le cadre juridique qui régit la profession de médecin avec l’union des magistrats du Sénégal et le bâtonnat qui étaient tous représentés. « Le médecin qui exerce est sujet à certaines difficultés. Il faut qu'on accorde nos violons et qu'on puisse se comprendre » a expliqué le docteur Boly Diop, Président de l’Ordre national des médecins du Sénégal. Il déplore par ailleurs que pendant ces scandales, que le secteur de la santé a connus, il n’y avait pas encore cette concertation entre les acteurs des deux secteurs. « C'est dans le programme de l'Ordre des médecins de travailler avec l'ensemble des secteurs qui gravitent autour de la santé pour améliorer les conditions de travail des praticiens », soutient le docteur Diop.
Dans le même sillage, il note qu’il faut que la communication soit avant pendant et après la relation médecin-patient. « Il ne doit y avoir aucun déséquilibre entre les deux en termes d'informations. Le médecin doit pouvoir discuter avec son patient tout le long de sa prise en charge par rapport au diagnostic. Il faut donc une communication avec le patient et l'entourage du patient dit-il ». Mais attention avertit le docteur Diop, cette communication se heurte à la limite au secret médical qui n'est pas opposable aux patients. « Tout ce qu'on doit faire en dehors du patient doit revêtir le sceau du secret médical. Ce qu'on a vu, ou entendu pendant la consultation doit rester entre les deux parties. Il rappelle qu’il y a des textes qui réglementent les droits des malades et les obligations des médecins. Il s'agit des textes supranationaux, des lois de l'éthique et de la déontologie mais aussi de la charte du malade.
1 Commentaires
Hé!
En Juillet, 2023 (23:01 PM)Quand deux corps de métier disposent chacun d'un marteau, les problèmes sont des clous.
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