Le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Kane, a annoncé mercredi à Dakar que le gouvernement envisage de faire un rééquilibrage qui permettra, en 2013, d’orienter en actions concrètes l’engagement des autorités consistant à assainir les finances publiques. ‘’Pour donner des signaux clairs aux acteurs économiques, le gouvernement entend mener, à partir de 2013, un rééquilibrage budgétaire qui permettra d’orienter en actions concrètes l’engagement des autorités à préserver la stabilité du cadre macroéconomique, la viabilité de la dette et d’assainir les finances publiques’’, a dit M. Kane. Le ministre de l'Economie et des Finances s'exprimait à l’occasion de la conférence de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE), sous le thème : ''Situation économique et financière en 2012 et perspectives pour 2013''. Selon lui, ‘’les actions prioritaires devraient privilégier la mobilisation des ressources, la rationalisation des dépenses publiques et la protection des pauvres. Le reprofilage de la dette publique sera également une forte priorité pour les autorités’’. Amadou Kane a rappelé que ‘’cette situation économique difficile que le pays a vécue en 2011 et en 2012 découle des contreperformances du sous-secteur agricole, du niveau élevé des prix des produits pétroliers et alimentaires et des incertitudes liées à la grande récession, ainsi que des tensions politiques du premier trimestre de 2012''. Selon M. Kane, les affres de la crise ont entamé les conditions de vie des populations’’. ‘’Pour rehausser le potentiel de la croissance et assurer la prise en charge des besoins essentiels des populations, il faut s’engager résolument vers la mise en place d’un modèle économique capable de hisser le pays sur la rampe de l’émergence économique dans la solidarité’’, a-t-il indiqué. Pour le ministre de l’Economie et des Finances ‘’les orientations en matière de politiques de développement privilégieront la consolidation des institutions, du cadre macroéconomique, de l’identification des secteurs porteurs de croissance économique et d’emplois et les politiques d’accompagnement’’. ‘’Actuellement, ministère de l’Economie et des Finances a engagé une réflexion sur la stratégie de croissance et de développement à moyen et long termes. Elle s’inscrit dans la vision d’émergence dans la solidarité ressortie de l’étude prospective Sénégal 2035’’, a-t-il signifié. ‘’Le nouveau modèle économique que nous proposons au peuple sénégalais est axé sur la croissance développante sans laquelle l’Etat est appelé à perpétuer le modèle de l’assistanat’’, selon M. Kane.
FD/AD/DND
8 Commentaires
Stiglitz
En Septembre, 2012 (16:48 PM)C'est décevant de voir un ministre des finances aussi nul... mais ce n'est pas étonnant pour quelqu'un qui a été pistonné toute sa vie par son beau-père (Amadou Makhtar Mbow), vieux routier de la politique qui a troqué les assises pour des postes.....
Dija
En Septembre, 2012 (18:38 PM)Reply_author
En Août, 2023 (13:16 PM)Xxx3
En Septembre, 2012 (20:01 PM)[email protected]
En Septembre, 2012 (20:19 PM)Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l'enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l'UNESCO. Nos instituions d'enseignement supérieur ont surtout un problème de management (mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire (avantages indus, intimidations, etc.), des autorités étatiques qui, jusqu'à présent, feignent de ne rien savoir (n'ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.
Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s'évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d'existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l'inaction de l’État.
En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être
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En Septembre, 2012 (20:20 PM)A l’État de faire l'état de la gestion de ceux qu'il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d'étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.
L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d'enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d'être juge et parti.
Il n'est jamais trop trad pour bien faire un devoir citoyen.
Deug
En Septembre, 2012 (21:30 PM)Cloudcomputing
En Septembre, 2012 (04:46 AM)Du cote des recettes fiscales on peut noter une certaine dependence de l'Etat aux recettes douanieres qui est dans une certaine mesure penalise de l'outil de production. Il faut corriger cette anomalie et mener une politique fiscale incitative a la production. Il faut que l'Etat se desengage du secteur energetique au profit du prive.
Fanta11
En Septembre, 2012 (10:20 AM)Participer à la Discussion