En partenariat avec les départements des ministères, le Conseil National de Patronat (Cnp) envisage apporter une réponse à la crise énergétique dont souffre le Sénégal. C'est du moins l'annonce faite par son Secrétaire Général. S'exprimant hier en marge de la rencontre avec presse, en prélude des assises qui auront lieu du 28 au 29 de ce mois, M. Hamidou Diop a révélé que les entreprises sont en train non seulement de construire une centrale électrique de 15 Mw, mais aussi d'augmenter les capacités de stockage de gaz de 3500 tonnes pour éviter la rupture.
« Certaines de nos entreprises sont déjà en train d'investir notamment dans la production de l'éthanol dans la région nord du Sénégal. D'autres également sont en train d'investir dans la mise en place d'une centrale d'énergie éolienne », a annoncé d'emblée Hamidou Diop, secrétaire général du Conseil national du patronat (Cnp), tout en précisant que, par rapport aux énergies renouvelables, il y a déjà plusieurs programmes d'investissement qui sont en train d'être réalisés à la fois en partenariat avec le ministère de l'Énergie, mais aussi avec le ministère en charge des énergies renouvelables et des biocarburants. Selon lui, les entreprises vont construire au nord du Sénégal, une centrale qui va produire 15 mw. Et dans la région du Sud également, elles sont en train d'investir pour la création d'une centrale d'énergie solaire.
Cela est une réponse importante que le Cnp apporte pour la résorption de notre déficit énergétique. « A côté de ça, on a le secteur du gaz où les entreprises sont en train d'augmenter les capacités de stockage de l'ordre de 3500 tonnes pour éviter qu'il y ait des rupture », a-t-il dit. Les autres propositions sur lesquelles M. Diop et ses camarades sont en train de travailler avec les deux ministères portent sur le programme de l'économie de l'énergie. Il s'agit de l'éclairage public et de l'habitat social où il faut, non seulement lancer ce programme d’économie de l'énergie, mais également il faut promouvoir le solaire qui est indispensable car, estime le Secrétaire Général, c’est sur des ressources inépuisables qu'ils doivent mettre l'accent. À l'entendre, d'ici quelques décennies, il n'y aura plus de pétrole.
Cela s'explique par le prix du baril du pétrole qui est aujourd'hui à environ 100 dollars. Concernant environnement des entreprises au Sénégal, il a indiqué que cela dépend des différents secteurs d'activités. « Il y a des secteurs qui se portent bien. Ce sont ceux porteurs de croissance. D'autres par contre rencontrent un certain nombre de problème. C'est notamment les entreprises des Ics. Il y a des entreprises qui subissent le problème énergétique », a-t-il martelé. Et d'ajouter « nous sommes dans un contexte de mondialisation où le marché est international et où la concurrence est réelle. Le principal enjeu et défi pour le Sénégal c'est la productivité ». Selon lui la productivité d'une Nation se mesure par rapport aux contributions de l'État. Ainsi, l'État a déjà investi dans les infrastructures urbaines et cela améliore la productivité urbaine. Et c'est positif, dit M. Diop, pour l'entreprise sénégalaise.
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