Karim Wade a été entendu hier par le procureur de Souleymane Jules Diop, ancien conseiller en communication de Idrissa Seck avec qui il est en procès. L’avocat du fils du Président, Me Marie-José Hogue nous apporte quelques éclairages dans ce dossier dans lequel on confond facilement les ficelles.
Hier, le journal en ligne Rewmi.com a rapporté dans son site que Karim Wade avait été convoqué à la Cour supérieure de Canada pour être entendu dans le cadre du procès l’opposant à l’ancien conseiller en communication de Idrissa Seck, Souleymane Jules Diop. Joint hier depuis le Canada, l’avocat de Karim Wade, Me Marie-Josè Hogue a accepté volontiers d’en dire plus sur cette affaire qui défraie la chronique. Selon elle, c’est la procédure canadienne qui veut qu’en cas de procès les deux parties soient chacune entendues par les différents avocats appelés ici procureurs. « Il y a plusieurs étapes dans un procès, ici au Canada. Dans un premier temps, nous avons donné à Jules Diop l’opportunité d’entendre celui qui le poursuit et c’est ce qui s’est passé aujourd’hui (ndlr : hier). Durant ces auditions, aucun juge n’est présent. Cette étape franchie, moi aussi je vais entendre Souleymane Jules Diop », explique Me Marie José Hogue qui se refuse toutefois à entrer dans les détails de l’audition de Karim Wade, respectant ainsi le secret de l’instruction. Toujours dans son article, Rewmi a affirmé que le fils du Président a essuyé un premier revers dans le procès l’opposant à Jules Diop. « Ce n’est pas un revers. Nous avions obtenu la fermeture du site de Souleymane Jules Diop pour deux semaines. Après cette période, nous sommes allés renouveler l’ordonnnance. Mais là, Jules Diop nous a dit qu’il n’était pas responsable de ses écrits, ni de ce qui était publié dans le site », révèle Me Hogue qui affirme que tout ce que veut Karim, c’est laver son honneur. Pour l’avocat canadien, leur objectif n’est nullement de censurer Jules Diop parce que « le Canada est un pays de droit. « Tout ce que nous voulons, c’est qu’il cesse les diffamations et autres calomnies », jure l’avocat qui dit que Karim Wade lui-même était impatient de faire face au procureur de Souleymane Jules Diop.
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