«J’ai librement consenti aux relations sexuelles avec lui. Il n’a exercé ni contrainte ni violence pour coucher avec moi», a, en substance, affirmé M.B, une mineure de 16 ans, devant le juge des flagrants délits. Contrairement à la première audience, la fille a voulu décharger Mamadou Kâ, professeur d’Espagnol au collège Amal, après un compromis trouvé entre les parties. Elle a, néanmoins, affirmé que c’est son formateur qu’il l’a convoquée chez lui parce qu’ils ont une petite histoire d’amour. «Nous devrions avoir une discussion concernant son mariage», a-t-elle fini de dire. La médiation a failli en pâtir quand le professeur a servi sa version. D’abord, il a nié avoir entretenu une relation avec la mineure autre que celle d’une élève et son professeur. Sur les faits, il avance que la victime est venue chez lui à l’improviste. «Nous nous sommes mis à discuter et avons fini par faire l’amour», a révélé le professeur. Il a ajouté que c’était la seule fois qu’il entretenait des rapports sexuels avec son élève. Cependant, il a reconnu la paternité de l’enfant, compte rembourser les frais médicaux et est prêt à épouser M.B. Cependant, le président de séance est revenu sur les propos du prévenu lors de la première audience tenue le 24 juin dernier durant laquelle celui-ci avait nié avoir couché avec son élève. Le juge a fini par lui dire qu’il avait failli à sa mission et sali la fonction d’enseignant. Le professeur dira qu’il n’a jamais nié avoir des relations sexuelles avec la fille, mais il conteste le viol qui lui est reproché. Ainsi, la partie civile s’est désistée en ne réclamant ni dommages ni intérêts. Le représentant du ministère public est certain qu’il s’agit d’un viol que refuse le mis en cause qui a d’abord récusé les faits avant de les admettre après un arrangement. Un transport sur les lieux pour savoir si la description de la chambre du prévenu, faite par la victime, est exacte, dira le procureur, avant de laisser entendre qu’une reconstruction des faits a même été faite. «L’entente entre les parties ne lie pas le tribunal, d’autant plus qu’il s’agit d’un professeur qui a couché avec son élève mineure sur qui il exerce une autorité», a fulminé l’avocat de la société. Ainsi, il a requis une condamnation ferme de 10 ans. Le conseil de la défense pense que la justice doit être rendu de façon humaine. Il a rappelé au juge que le prévenu a le droit de mentir pour se tirer d’affaire. Il a demandé une application humaine de la loi en tenant compte du fait que le prévenu est prêt à épouser la victime. Le tribunal rendra son verdict le 30 septembre prochain.
Faits-Divers
MISE ENCEINTE PAR SON PROFESSEUR D’ESPAGNOL : La victime déclare : « J’ai librement consenti aux rapports sexuels»
L’affaire du professeur d’Espagnol qui a violé son élève de 16 ans prend une autre tournure. La victime, après un compromis des deux parties, a déclaré avoir consenti aux rapports sexuels qu’elle a eus avec son formateur. Mais le parquet a passé outre cet arrangement en requérant 10 ans contre le professeur.
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