Les motoculteurs de 17 chevaux sont cédés à 250.000 FCfa aux paysans l’unité. Nous avons joint hier, Monsieur Kama (ancien employé de Khadim Gueye) Secrétaire Général adjoint du Syndicat «Jaapando» sur la question. Chargé de la distribution du matériel, Kama a justifié cette vente par le fait «qu’un cheval coûte prés de 400.000 FCfa dans le marché. Alors que nous leur vendons le motoculteur 17 chevaux à 250.000 FCfa seulement». Il est évident que les paysans n’auront pas les moyens d’acheter ces motoculteurs à 250.000 FCfa. Le coût étant trop élevé pour ces pauvres cultivateurs. Pourquoi vendre ce matériel à 250.000 Fcfa ? Où ira l’argent récolté de cette vente ? Ce sont les questions que l’on se pose dans cette affaire.
Avant l’arrivée de Khadim Gueye à ce Ministère, toutes les dispositions ont été prises. Le matériel a été sélectionné selon les zones. L’équipe qui était chargée de la distribution avait identifié les besoins dans chaque localité et selon les types de cultures effectués. Tout a été changé par la nouvelle équipe qui tâtonne depuis son installation.
Une réunion a été tenue au Ministère entre le Syndicat Jaapando, l’Ancar et le Ministre de l’Agriculture pour voir les modalités de distribution de ce matériel. Hier nous avons contacté Aliou Dia porte parole de ce syndicat, mais il n’était pas informé de l’acheminement du matériel dans les régions. «Le matériel n’est pas encore distribué. Il est toujours au Cices. Ce sont les machines offertes par l’Espagne dans le cadre d’un programme avec le Ministère de l’Agriculture qui a ont distribuées » nous a-t-il répondu lorsque nous l’avons interpelé sur la question.
Mettant de côté le président du Syndicat de Jaapando et le Secrétaire Général, Khadim Gueye a porté son choix sur l’adjoint des patrons du Syndicat Monsieur Kama qui a déclaré que le matériel est acheminé dans les régions. De son côté, Aliou Dia et les autres membres du Syndicat ne seraient pas informés.
Auparavant, il était question de créer des équipes au niveau des Communautés rurales pour se charger de la maintenance du matériel. C’est la raison pour laquelle, une somme de 150.000 a été retenue au départ. Avec cet argent, des jeunes devraient subir une formation en maintenance du matériel dans toutes les localités où ce matériel existe. Et ce sont les techniciens de TSE qui devaient se charger de la formation de ces jeunes. Mais avec cette nouvelle formule, le matériel risque d’être perdu faute de techniciens de maintenance. Ce qui sera une source de malaise dans le monde rural, car aucun paysans n’acceptera d’acheter une machine à 250.000 FCfa pour la perdre en moins d’un mois d’usage.
L’ambassadeur de Chine avait envoyé dans la zone Sud des techniciens pour voir le type de matériel qu’il faut envoyer sur place. Car ce qu’il faut savoir, c’est que ce matériel est adapté à des zones bien identifiées. Donc les 700 machines constituant le don de la Chine étaient destinées à la zone Sud. C’est pour la riziculture entre la Casamance, Tamba, Kolda etc…
Face à ces manquements, les chinois qui suivent bien le processus de distribution peuvent à tout moment saisir leur Gouvernement pour dénoncer les abus et renoncer à leur partenariat avec le Sénégal dans le domaine agricole. Le président Wade et Cheikh Amar patron de TSE doivent réagir pour éviter le pire dans la gestion de ce matériel.
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