« Le Sénégal a déjà organisé le sommet de l’OCI sous le magistère du président Abdou Diouf, mais il n’y a pas eu tout ce tintamarre. Abdoulaye Wade ne cherche ni plus, ni moins qu’à conserver son pouvoir par la promotion de son fils », martèlera d’entrée de jeu Amath Dansokho.
Le leader du PIT, en tournée à Tambacounda et Kédougou dans le cadre du front « Siggil Sénégal » de lancer un sérieux avertissement au président Wade quant à sa propension à entacher d’irrégularités les élections locales pour lesquelles, lui et ses camarades, s’allieront à tous les patriotes sincères de ce pays et aux membres de la société civile. « Cette fois-ci le monde entier nous entendra avec un président qui se paye le luxe de se prononcer sur des cas de contestation d’élections comme au Kenya oubliant que lui-même est un expert en fraude »
Mr Dansokho est resté évasif sur sa propre succession à la tête de la municipalité de Kédougou, « pour l’heure, c’est faire boire à Wade et à ses affidés le calice jusqu’à la lie qui nous préoccupe, le moment venu, nous aviserons. Ce dont nous sommes sûrs, c’est que cette fois-ci pas mal de jeunes cadres et de femmes intègres et compétents entreront dans la danse ».
S’agissant de la flambée des prix des denrées de première nécessité, surtout du riz, Amath Dansokho précisera que « tel que la situation se présente sur le plan international, le contraire l’aurait surpris. Toutefois, Abdoulaye Wade ne cherche qu’à renflouer les greniers de l’Etat qu’il a vidés par ses dépenses folles et inopportunes en taxant au prix fort les denrées », ajoutera-il.
L’autre question d’actualité sur laquelle est revenu l’édile de Kédougou est le probable retrait de la gestion foncière aux collectivités locales, et c’est pour dire que « la boulimie foncière de Me Wade a maintenant atteint son paroxysme. Il fait main basse sur toutes les terres. Il n’y en a plus le long du littoral de Saint-Louis à Dakar, à Dakar il n’y en a plus rien, donc il n’est pas étonnant qu’il ait des prétentions sur les terres de l’inter land ».L’émissaire du front « Siggil Sénégal renchérit, « que les problèmes de la Casamance ont eu comme soubassement le foncier. Si jamais il touche aux terres de la vallée ou d’ici dans la région orientale, il nous trouvera sur son chemin ». D’ailleurs, de folles rumeurs font état ici que toutes les terres jouxtant le fleuve Gambie auraient été acquis par des dignitaires du régime.
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