L’Observateur l’avait révélé mais aussitôt après l’information avait été démentie de sources proches du Maquis et même d’Abidjan. Le Président Laurent Gbagbo avait aussi déclaré n’avoir pas jamais vu le chef rebelle Salif Sadio. L’hebdomadaire "Jeune Afrique" dans sa dernière édition confirme bien que Gbagbo a bien reçu Salif Sadio.
Selon l’hebdomadaire parisien, le Président ivoirien Laurent Gbagbo a reçu discrétement en audience au mois d’août dernier, le chef de la branche armée de la rébellion casamançaise. Cette information en quelques lignes dans l’hebdomadaire, est juste évoquée pour expliquer la position du Président sénégalais Abdoulaye Wade sur la situation politique en Côte d’Ivoire. Selon mes confrère plusieurs scénarii sont en effet à l’étude pour gérer la prochaine transition. Le Nigéria, le Sénégal, le Niger et d’autres de la sous-région seraient pour la suspension de la Constitution ivoirienne. Et concomittamment que les pleins pouvoirs soient attribués au premier ministre ivoirien Charles Konnan Banny. A charge pour ce dernier, avec l’appui de la communauté internationale, d’organiser des élections dans les deux ans à venir. Etant donné que le mandat du Président Laurent Gbagbo arrive à terme à la fin mois d’octobre prochain. Ce dernier serait réfractaire à ce plan. Selon "Jeune Afrique", le Président sortant se refuse à inaugurer des chrysanthèmes et entend malgré la fin de son mandat continuer à assurer ses fonctions durant la transition. Au vu des informations de "Jeune Afrique", la thèse de la destabilisation du Sénégal depuis la Côte d’Ivoire se précise. Et le Président Gambien Yaya Jahmmeh est en des meilleurs termes avec Laurent Gbagbo qu’il a reçu à plusieurs reprises en audience. C’est peut-être cela qui explique la "prise d’otage" exercée sur Ismaëla Magne Ndiémé, l’autre chef rebelle du Mfdc, hostile à Salif Sadio.
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