La première session ordinaire du Conseil économique et social (Ces) de l’année 2010 s’ouvre lundi prochain. A cet effet le secrétariat de cette institution a rencontré hier la presse pour tirer le bilan sur l’année écoulée et dégager les grands axes de la session prochaine. Pour cette première session, 26 affaires sont inscrites au menu.
Des rapports de partenariat fructueux avec la presse. C’est ce que veut désormais le Conseil économique et social (Ces). Le directeur de la communication de cette institution l’a réaffirmé hier lors d’une rencontre avec la presse, en prélude à la prochaine session qui s’ouvre lundi 22 février 2010. Souvent, soutient Papa Dieng, le rôle de cette institution dont les valeurs sont « ?l’écoute, le partage et la disponibilité? », n’a pas été bien compris par la presse.
« ?Nous voulons une institution qui reflète son image? ; sa proximité avec le peuple? », a souligné Papa Dieng. C’est toute l’importance de cette session de formation sur les tenants et aboutissants du Ces.
C’est dans cet optique que le Secrétaire général, Ibrahima Thioye, est revenu de long en large sur les missions et attributions du Ces, sa composition et son organisation mais aussi son fonctionnement.
Le Ces, dit-il, constitue auprès des pouvoirs publics, une assemblée consultative. Il est un médiateur dans les conflits sociaux. Il assure la représentation des principales activités économiques et sociales, favorise la coopération des différentes catégories professionnelles entre elles et assure leur participation à la politique économique et sociale de la Nation.? »
La prochaine session va commencer le 22 février 2010 pour finir au plus tard le 21 avril 2010, renseigne M. Thioye, selon qui 26 affaires sont inscrites pour cette plénière. Durant le premier mois de la session, le travail se fera en commissions. La plénière elle va se tenir durant le second mois de la session. Parmi ces affaires, informe le Secrétaire général du Ces, il y a la politique énergétique? ; le système bancaire et le financement de l’économie? ; la politique nationale sur les exportations? ; la réforme hospitalière? ; la sécurité alimentaire...
Par ailleurs, le Secrétaire général du Ces est revenu sur le traitement des conseillers économiques et sociaux. Selon Ibrahima Thioye, ce ne sont pas des salaires, mais des indemnités que les conseillers perçoivent à la fin de chaque session.
« ?Un conseiller, qui vient de Tamba, par exemple, va se loger et se nourrir pendant les deux mois que va durer la session. Il est tout à fait normal qu’il perçoive une indemnité de session? », explique en substance M. Thioye. A l’en croire, la moyenne mensuelle des indemnités cumulées est de cinq cent mille francs Cfa. Toujours à l’en croire, le budget du Ces est inférieur d’un milliard à celui du Sénat et de dix celui de l’Assemblée nationale.
Enfin, les journalistes ont émis l’idée de mettre sur pied un réseau sur le Ces. Celui-ci sera plus tard élargi aux autres institutions de la République et au niveau continental. Ils ont, à cet effet, mis sur pied un comité de réflexion présidé par Harouna Fall de « ?l’Observateur? ».
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