Reçus dans les locaux de Wal fadjri par le président du groupe de presse à qui ils ont exprimé leur compassion suite à l'attaque des talibés de Modou Kara, les membres de la Coordination nationale des cadres libéraux ont également parlé politique. Pour eux, il est tout simplement impossible d'imaginer l'après Wade.
La coordination nationale des cadres libéraux n'a pas encore lancé la réflexion sur la suppression du second tour de la présidentielle comme préconisé dans certains cercles du pouvoir. Mais les membres de cette structure ne semblent pas trop enchantés par une telle idée. En visite hier dans les locaux du groupe Wal fadjri, la délégation de la Coordination nationale des cadres libéraux a évoqué la question sans toutefois la trancher «Ce n'est pas opportun. Pour le moment, nous sommes en phase de sensibilisation des Sénégalais pour la réélection du président Abdoulaye Wade», indique Samba Ndiaye, membre de la coordination des cadres libéraux. Et de poursuivre toujours à propos de la candidature de Wade pour 2012 : «C'est nous qui lui avons fait la demande, car nous n'imaginons pas l'après Wade.» Et quand vous lui demandez son opinion sur les querelles qui minent le Parti démocratique sénégalais (Pds), Samba Ndiaye répond: «Ces différents sentiments qui animent certains, c'est juste pour la bonne marche du groupe.»
Revenant sur l'objet de leur visite dans les locaux du groupe de presse de Sidy Lamine Niasse, Samba Ndiaye, vice-président chargé de la formation à la Coordination nationale des cadres libéraux indique : «Nous sommes venus soutenir le personnel du groupe Wal fadjri après les événements douloureux auxquels il a été confronté.»
Par ailleurs, après constat de la violence qui, sévit dans le pays avec des coupables toujours en liberté, Mbacké Bitèye, secrétaire général chargé de l'orientation, demande aux autorités concernées de prendre leurs responsabilités afin que justice soit faite et que force reste à la loi. Car, dit-il, «la violence créé la panique et, peut causer la dislocation du pays. Le Sénégal est un pays de justice.» Dans la même veine, Samba Ndiaye se dit convaincu que «le président Wade est trés indigné par tout cela».
Ndèye Ngoné CISS
Source Walf Grand Place
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