La politique est aujourd’hui devenue une activité à développements inattendus surtout à Bambey. Chaque matin, on a droit à des surprises. Les temps derniers, ce sont les différends Aïda Mbodj et Assane Diagne qui défrayaient la chronique et aujourd’hui, ce sont les anciens qui sont montés au créneau pour dire que le débat d’aujourd’hui sur la Génération du concret est un non-sens. « Karim est un citoyen comme nous tous, il a les compétences et la disponibilité pourquoi donc refuser qu’il soit président de la république ? » s’interroge le président des anciens du Pds qui pense que Karim est en droit de demander le pays.
Aussi ajoute-t-il, « je le soutiendrais si le président Wade nous l’indiquait ». Mamadou Ndiaye, puisque c’est de lui qu’il s’agit, ne rejette pas le fils de Wade, il le soutiendra dans la Génération du concret si cela était la volonté du libéral en chef. Cependant, le vieux compagnon de Wade commence à voir des griefs qui sommes toute peuvent êtres portés contre le patron de la Génération du concret. Mamadou Ndiaye déconseille au président de l’ANOCI le compagnonnage avec certaines personnes qui, dira-t-il sont déjà vomis par les populations des localités dont elles sont originaires. C’est ainsi qu’il demandera à Karim de bien faire attention sur le choix de ses représentants dans les différentes localités du Pays. Bien entendu à commencer par Bambey.
Mécontentements des anciens
Sur un autre registre, les anciens libéraux ont tenu également à porter quelques griefs par rapport à la manière dont le parti est géré. Ils ont ainsi attiré l’attention de leur vieux compagnon de route aujourd’hui président de la République sur les dérives possibles quant à l’avenir du parti dont il est le principal initiateur.
Rappelant les moments de braise, le président de la fédération des anciens du parti Mamadou Ndiaye est revenu sur les durs moments qu’ils ont vécus à Bambey tenant toujours tête à l’ancien régime fort du Parti socialiste. Mais ils regrettent de voir ceux-là qu’ils combattaient occuper tous les postes stratégiques du parti et de l’Etat. Mais ces anciens, par la voix de leur président, se sentent fiers et se disent avoir atteint leur objectif, celui de porter Abdoulaye Wade à la magistrature suprême.
« Nous ne sommes pas du tout découragés et nous sommes loin de l’être parce que nous savons que Wade va faire tout ce que nous attendons de lui », a laissé entendre Mamadou Ndiaye qui pour une obscure histoire de « confusion de noms » n’avait pu sièger à l’Assemblée nationale en 2001. « Wade, c’est quelqu’un à qui nous avons entière confiance sinon nous n’aurions pas avec lui cette longue marche. Et il faut dire que cette marche, nous l’avons faite avec courage, loyauté et fidélité. Sinon je dois dire que ce n’était pas facile à l’époque devant la puissance de Senghor, il n’était pas donné à n’importe qui de s’opposer », a-t-il ajouté. Sans regretter tous les sacrifices qu’il a faits pour que Wade occupe le palais de la République, le deuxième adjoint au maire de Bambey croît toujours à un retour de l’ascenseur. « J’ai même vendu mon camion pour battre campagne en son temps et personne, je dis bien personne à part quelques personnes très courageuses, n’osait se réclamer du Pds de peur de perdre les privilèges que certains dirigeants offraient », martèle-t-il.
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