Jean Paul Dias qui a écopé d'un an de prison dont trois ferme, continue d'être soutenu par ses pairs de l'opposition. Venu assister leur camarade du Bloc des Centristes Gaïndé, les leaders de l'opposition membre de la Coalition pour l'Alternative, dont Ousmane Tanor Dieng, pensent que derrière ce verdict sévère, le pouvoir de Me Wade utilise comme politique de répression, le harcèlement et l'intimidation.
Les hommes politiques qui entretiennent des relations accidentées avec le pouvoir sont sujets à des poursuites de toutes sortes, pensent la quasi-totalité des leaders de l'opposition. Les convocations répétées à la Division des Investigations Criminelles en sont la parfaite illustration, soutiennent-ils. Et pour cause, pense le secrétaire général du parti socialiste, le pouvoir de l'Alternance utilise des moyens de répercussion qui entachent la bonne marche de la démocratie au Sénégal. Pour lui, en effet, la perquisition faite au domicile de la famille Dias est un acte indigne d'un pays cité en exemple pour la leçon de démocratie qu'il a montrée au lendemain des dernières élections présidentielles. Malheureusement, avec l'arrivée de Me Wade à la magistrature suprême, les leaders de l'opposition font face à un pouvoir déchaîné contre eux. Intimidation, harcèlement, comme dans le verdict rendu dans l'affaire Dias, les politiques ne peuvent plus dire ce qu'ils pensent pour la marche d'un Sénégal que l'on voudrait émergent, accuse le patron du parti socialiste. La politique de la mauvaise image du Sénégal par le pouvoir en place, pense Tanor Dieng, est une illustration bien connue de la démarche de Me Wade et de ses alliés. Tout en décriant la sévérité du verdict, pour Ousmane Tanor Dieng, les partis de la Coalition Populaire pour l'Alternative vont méditer sur l'affaire de la famille Dias, et sur d'autres questions, pour trouver les solutions idoines face à ces multiples problèmes. Cependant, poursuit-il, les problèmes de nature politique doivent se régler politiquement.
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