Car, fait-elle savoir, c’est depuis cette date que des voix ont commencé à s’élever pour fustiger certains comportements et déclarations de deux personnes, Idrissa Seck et Abdou Fall qui se sont arrogés le droit de parler au nom de tous les responsables sans les informer ou les consulter. Le résultat, selon elle, est qu’aujourd’hui nombre de responsables libéraux authentiques jeunes, adultes comme anciens se sentent exclus du processus de réunification de la grande famille libérale dans la cité du rail. ‘Les choses semblent se régler entre deux personnalités. Et quelle que soit leur aura, je pense que nous sommes là. Pour dire qu’elles doivent nous consulter et nous informer sur toutes les mesures à prendre qui relèvent de la ville de Thiès’, dit Marie Thérèse Diédhiou qui estime qu’il ne sera jamais question pour elle de concevoir que les choses se passent ou se fassent sans elle.
Il en est de même pour la Génération du concret et les autres partis alliés du Pds qui aussi se sentent exclus du processus. A ce titre, elle dira qu’il est inconcevable que la Génération du concret - qui est d’ailleurs, depuis quelque temps, la seule organisation à se déployer politiquement dans la ville de Thiès - soit laissée en rade dans le cadre de la recomposition politique de l’espace libéral. ‘Le positionnement de la Génération du concret dans la cité du rail n’autorise pas que des personnes se permettent de décider à sa place et en son absence’, dit-elle. Aussi en voudra-t-elle à Abdou Fall, tête de pont du Parti démocratique sénégalais à Thiès. Car pour elle, l’évidence est qu’Abdou Fall a des problèmes pour travailler en équipe. C’est ainsi qu’elle dira que ce responsable peut avoir toutes les bonnes intentions du monde mais qu’il demeure qu’il y a des gens qui sont avec lui sur le terrain et qui sont du même bord que lui. Et que, par conséquent, le minimum de courtoisie voudrait qu’il leur parle car il ne doit ni ne peut faire les choses à lui seul même s’il fait de bonnes choses. Aussi l’avertira-t-elle. ‘Je pensais qu’Abdou Fall était du même bord que moi mais s’il persiste dans ses agissements, je me verrai dans l’obligation de me démarquer de lui ’, menace-t-elle.
Toutefois et malgré cette réconciliation entre le Rewmi et le Pds qu’elle dit n’en être pas une, la responsable concrétiste dira reconnaître en Idrissa Seck un frère de parti. Le hic, selon elle, est que la démarche enclenchée par ceux qui se définissent comme les deux têtes de pont de la dynamique unitaire est loin d’être, à ses yeux, ce qu’elle devrait être. Aussi appelle-t-elle à une implication de toutes les parties prenantes si tant est que la volonté des uns et des autres est d’œuvrer à une réunification de l’espace libéral thiessois.
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