Le tout nouveau mnistre de l’Energie ne s’est pas seulement contenté d’aborder les questions liées à son ministère, lors des émissions Dianobi de Sud-Fm et Grand Jury de la Rfm, diffusées hier dimanche. Samuel Sarr a aussi évoqué la question de la succession, estampillée tabou dans le milieu libéral. Et c’est pour dresser le portrait-robot de celui qui pourrait un jour remplacer le Président Wade.
Par Nettali
Qui pour remplacer le Président Wade ? Samuel Sarr a la réponse : "il faut que cette personne puisse rassembler". Karim Wade ? Le tout nouveau ministre de l’Energie ne répond pas par l’affirmative mais croit savoir que "c’est le bulldozer du Sopi qui va transporter" le successeur de Wade qui aura le "bon" profil. Sans s’en cacher, Samuel Sarr revendique son amitié avec Karim Wade. "Mon amitié avec Karim ne date pas d’aujourd’hui. C’est un gars que j’admire, qui a la volonté de travailler pour son pays », dit-il. Karim Wade est aussi "le fils de quelqu’un qui est né à Kébémer".
Et d’enchaîner avec le carnet de bord de la "Génération du concret" incarné par le fils du Président de l’Anoci. Selon Samuel Sarr, « il faut partir des bases de la Génération du concret pour comprendre le sens de ce concept... Le président a jeté lors de son premier mandat les bases de la Génération du concret. Au sommet il faut mettre quelque chose de concret. Donc toute personne qui a la volonté de travailler pour son pays doit s’approprier ce concept », déclare-t-il.
Mais tempère-t-il du reste : « faites attention quand vous parlez du président de ne pas évoquer sa succession, car il a une vitalité très très longue », avertit-il. Du reste, Samuel Sarr croit savoir que le président est en train de choisir quelqu’un pour perpétuer son héritage politique. Et "tout le monde doit se ranger après derrière celui que le président aura désigné pour lui succéder".
Interrogé sur ses rapports avec Macky Sall, Premier ministre qu’il avait qualifié « d’incompétent » après son limogeage à la direction de la Sénélec, Samuel Sarr passe l’éponge. « On a dépassé ce problème. Le Premier ministre et moi on se connaît bien. Peut-être qu’on a eu des difficultés qu’on n’a pas su gérer dans la sérénité. Maintenant nous sommes fiers de travailler pour le Sénégal et le président Wade ».
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