Le Président de l’Union du clergé sénégalais cite pour étayer « la pauvreté massive des populations », le cas de Fatick. « Il y a aujourd’hui la question de la famine à Fatick », dit-il. Il ajoute dans la même lancée : « il y a la question des inondations dans certaines localités comme à Diourbel et les gens s’interrogent. L’Abbé Emile Dione prêche dans la même veine pour que des solutions soient rapidement trouvées par les autorités. Et parce que les populations ont voté pour Me Wade, ce dernier a la responsabilité dit-il, de trouver rapidement une solution à la crise.
Mais la crise n’est pas présente que dans le milieu rural. Le Président de l’Union du clergé sénégalais la voit aussi dans l’espace politique et propose des solutions de sortie de crise : « La porte de sortie, c’est que justement la société civile et tous les partis politiques reconnaissent qu’au Sénégal, il y a une démocratie avec des règles à respecter ». Il va plus loin, estimant que « dans la situation présente, celui qui a été élu par les sénégalais devrait faire le premier pas ». Tout en déclarant ne pas cautionner la tentation à la radicalisation du Front Siggil Sénégal. « Evidemment je ne comprends pas aujourd’hui que l’opposition appelle à un soulèvement », déclare-t-il.
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