La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) a organisé un panel d’experts sur le thème «Plaidoyer et sensibilisation», ce vendredi 30 octobre, à Dakar. Ce, pour amener le Sénégal à ratifier la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance et adopter la déclaration autorisant ses citoyens à saisir la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples.
A cet effet, Aboubacry Mbodj, secrétaire général de la Raddho, a déclaré que le Sénégal a ratifié le protocole portant sur le statut de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, mais n’a pas fait une déclaration qui permet à ses citoyens de saisir cette Cour. Sous ce rapport, il estime que le pays traine les pieds par rapport aux autres Etats qui l’ont déjà fait.
Face à cette situation, M. Mbodj a invité Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale du Sénégal, et le président de la Commission des lois, à ratifier cette charte africaine. Parce que, se justifie-t-il, «si l’Afrique veut juger ses citoyens, il doit se doter des moyens d’avoir des Cours criminelles».
A en croire Aboubacry Mbodj, une fois que le Sénégal ratifie cette charte, ses dispositions seront prises en compte dans le cadre de l’organisation de futures élections dans le pays. Et le plus important, pour lui, est que cette charte africaine interdit les Coups d’Etat.
La rencontre a enregistré la présence de parlementaires, d’ambassadeurs, de membres du Conseil économique, social et environnemental (Cese), de la société civile, du secteur privé et de la presse.
3 Commentaires
Laye
En Octobre, 2015 (21:56 PM)Boff
En Octobre, 2015 (22:39 PM)Ces gens nous cassent les tympans.:
Anonyme
En Octobre, 2015 (09:47 AM)Participer à la Discussion