Dakar, Seneweb.com - La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (Raddho) exige la libération immédiate et sans condition de Marou Amadou et condamne énergiquement cette intimidation à l’endroit des défenseurs des droits de l’Homme. Pour rappel, M. Manou Amadou est arrêté et accusé pour atteinte à la sûreté de l’Etat, il est détenu actuellement dans les locaux de la Policez Judiciaire à Niamey.
La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (Raddho) est très préoccupée par l’arrestation de Marou Amadou Président du Front Uni pour la Sauvegarde des Acquis Démocratiques (FUSAD) et du Comité de Réflexion et d’Orientation Indépendant pour la Sauvegarde des Acquis Démocratiques (CROISADE), membre du bureau national du Réseau des organisations pour la transparence et l'analyse budgétaire - Publiez ce que vous payez, et représentant de la société civile à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Ainsi, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (Raddho) exige sa libération immédiate et sans condition et condamne énergiquement cette intimidation à l’endroit des défenseurs des droits de l’Homme. Notons également que M. Manou Amadou est arrêté et accusé pour atteinte à la sûreté de l’Etat, il est détenu actuellement dans les locaux de la Policez Judiciaire à Niamey. Il s’agit selon M. Tine de neutraliser un des leaders les plus dynamiques du Mouvement associatif nigérien et ouest africain pour affaiblir la résistance contre le coup de force constitutionnel de Mamadou Tanjan.
Selon le président de la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme, cette arrestation fait suite à celle arbitraire du 29 juin 2009 pour des accusations fallacieuses du même genre «provocation à la désobéissance des forces de défense et de sécurité », de «complot contre l'autorité de l'Etat» et d’ «entreprise de démoralisation de l'armée » sur la base des articles 76, 78 et 79 du Code pénal nigérien.Alioune Tine rappelle au Président Mamadou Tandjan son obligation de garantir en toutes circonstances l’intégrité physique et psychologique de M. Marou Amadou et de l’ensemble des défenseurs des droits de l'Homme nigériens conformément à la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme, adoptée par l’AG des Nations unies le 9 décembre 1998, et plus particulièrement à son article 1 qui stipule que «chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, de promouvoir la protection et la réalisation de tous les droits de l’Homme et de toutes les libertés fondamentales aux niveaux national et international. (…) »
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