Dakar Seneweb.com - Il est clair que le Sénégal d’aujourd’hui n’est plus celui d’il y a quelques années. Et pour cause, des professeurs de la classe de terminale s’insurgent contre «la méthode» de l’Office du Bac. Ils estiment que les affectations se font sur la base du copinage et de faux calculs. D’ailleurs, ces derniers soutiennent qu’«il n’y a que de magouilles et de disfonctionnements. On ne respecte pas les critères de compétition».
«Une magouille doublée de copinages auxquels l'on peut encore ajouter d'autres dysfonctionnements», dixit une dame enseignante. Pour elle, il est clair que le Sénégal d’aujourd’hui n’est plus celui d’il y a quelques années. Très acerbes, ces professeurs de la classe de terminale s’insurgent contre la méthode de l’Office du Bac. Ils estiment à cet effet, que les affectations des professeurs se font sur la base du copinage et de faux calculs. Très mal en point, ces derniers soutiennent qu’ils sont frustrés depuis le matin (hier, mardi: Ndlr). «Pourquoi on nous laisse à Dakar alors qu’on remplit tous les critères», s’interrogent-ils. Poursuivant ses propos, cette dame atteste qu’il y a de magouilles et de disfonctionnements à l’office du Bac. «On ne respecte pas les critères de compétition», affirme-t-elle.
Pour s’en convaincre, une autre dame parmi eux soutient que ce qui se passe au niveau de l’Office du Bac est une illustration parfaite de ce qu’ils avancent : «si vous partez maintenant même à l’Office du Bac, vous allez voir réellement ce qui se passe. Il y a un monde fou, juste pour négocier. Ce n’est pas normal». Un autre professeur souligne qu’«il y a des critères qui ont été bien définis avec le ministre, les syndicats, l’Office du Bac ainsi que les professeurs de l’Université Cheikh anta Diop de Dakar. Parmi ces critères, l’on note premièrement les professeurs qui bénéficient de l’ancienneté, de grade acquise et ceux qui enseignent les classes de terminale. Mais, disent-ils, on préfère utiliser la misère du peuple à des fins politiciennes. «Moi, j’ai rempli tous les critères, mais on m’a laissé à Dakar parce que je n’ai pas de lien avec ceux qui administrent», s’est-elle indignée.
Toutefois, il faut noter que «58.000 candidats vont devoir plancher cette année sur toute l’étendue du territoire». Mais à quelques heures des épreuves du baccalauréat général 2009, l’incertitude «plane toujours». Déjà, des enseignants s’offusquent par par rapport à leur salaire. L’on nous apprend que «les indemnités de déplacements des enseignants ne sont pas encore payées». A les en croire, le problème n’est encore réglé, alors que le Bac commence demain (aujourd’hui). En tout cas, M. Babou Diakham a bel et bien confirmé que les choses se passent normalement et qu’«au plus tard dans la journée d’hier, «les correcteurs du bac technique vont rentrer dans leurs fonds». Pour ce qui est du Bac technique, il a, en outre précisé que «le blocage se situe au niveau des travaux pratiques».
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