D'une entreprise prospère avec un chiffre d'affaires frôlant les 50 milliards, Jean Lefebvre Sénégal est passé au dépôt de bilan depuis fin avril 2008. «C'est une faillite organisée », clament en privé ses cadres. «Nos ennemis ont fait de sorte que JLS pendant plus d'une année n'a pu trouver de marchés publics au Sénégal. Cela nous écartait de facto des appels d'offres à venir puisque la société disposant d'un bilan défavorable pour l'année qui précédait ». Au delà du chômage de ses 3000 employés, le groupe Talix dont JLS était la tête de pont ne tiennent plus : SEHI Sénégal, une société que Bara Tall avait racheté et qui est spécialisée dans l'hydraulique, a une situation peu enviable. Une dette de l'Etat plombe depuis trois ans cette entreprise qui ne se porte pas mieux. Il y a également TETA Agro spécialisée dans l'agriculture qui est à ses débuts. Le dernier fleuron du groupe, reste Com 7. Tall ne s'est jamais occupé de sa gestion, mais aujourd'hui avec son associé, Pierre Aim, il tente de replacer le groupe dans une véritable dimension d'une entreprise de presse avec un quotidien et une radio (moribonde) 7 FM. Au-delà de Jean Lefebvre, c'est la dynamique d'un grand groupe économique de Bara Tall entendait mettre en place, qui a été cassée dans ce conflit avec l'Etat du Sénégal.
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