Outre les délestages intempestifs qui paralysent toutes les activités
au sein des ateliers, le collectif a aussi déploré ce qu’il considère
comme une surévaluation des factures. Car, selon le président du
collectif, il est incompréhensible que certains d’entre eux se
retrouvent avec des factures qui font le double voire le triple de ce
qu’ils payaient auparavant. A titre d’exemple, il citera le cas d’un
menuisier ébéniste de la cité du rail. Ce dernier qui dit payer
d’habitude des factures tournant autour de 200 mille francs s’est
retrouvé à la fin de ce bimestre avec une facture de 738 mille 730
francs à payer.
Une situation qui fera dire à Ndiaga Wade qu’il ne sera
plus question pour eux de supporter seuls les problèmes de la Senelec.
‘On nous prive d’électricité à longueur de journée et on veut nous faire
payer le double. Nous ne l’accepterons pas’, avertit-il. Et il assure
qu’il en sera ainsi tant que la situation ne sera pas rétablie et qu’une
bonne information ne leur est pas apportée sur les tenants et
aboutissants de la situation présente. Laquelle situation a engendré des
manques à gagner énormes. Pour le collectif des artisans, ce refus de
payer les factures n’est que le premier jalon d’un plan d’actions qui a
commencé à être exécuté.
En effet, précise-t-il, au-delà de cette jonction qui vient de se faire autour de la lutte contre les injustices et le tort subi par les artisans, il est à prévoir une autre jonction avec les populations, entre autres secteurs de la vie active. Aussi, ce premier acte se veut comme un avertissement lancé aux autorités afin que des solutions idoines et diligentes soient apportées à la fourniture d’électricité.
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