Les craintes nourries au sujet de l’hivernage ne concernent pas que les fortes pluies, source de potentielles inondations. Un cauchemar pour les habitants de Dakar en particulier. La saison des pluies, c’est aussi le temps des maladies de l`hivernage.
Qu’il s’agisse du paludisme, de la grippe ou du choléra, encore appelé « maladies des mains sales », l’installation des pluies offre un terrain fertile pour ce genre d’affections, qui se nourrissent de l’insalubrité et de l’entassement des populations dans les quartiers.
Toutes choses qui caractérisent Dakar ces dernières années. Plus que toute autre région du pays, la capitale souffre de son surplus d’habitants, de son encombrement forcé et de la récurrence des inondations, conséquences de mauvaises canalisations résultant d’une urbanisation bâclée et d’un cadre profondément défigurée. Souvent par l’action de l’homme.
Un cercle vicieux pour une ville qui continue à refuser du monde, pendant que l’action de l’homme contribue, quotidiennement, à dégrader l’environnement et le cadre de vie déjà mal en point. Du fait notamment de comportements de mauvais citoyens et de l’absence de réflexes appropriés de la part de ses habitants.
Période très favorable au développement des microbes et parasites qui sont la cause de beaucoup de maladies infectieuses, l’hivernage apparaît dans un tel contexte comme le principal vecteur de ces affections (paludisme, grippe, maladies des mains sales etc.)
Les craintes de citoyens et des pouvoirs publics se justifient par le fait que les maladies de l`hivernage, en recrudescence avec la saison des pluies, restent particulièrement infectieuses.
L’éclosion des moustiques, le développement des gîtes larvaires logées dans les flaques d’eau stagnantes, tout cela demeure propices à la propagation de ces pathologies. D’où la récurrence du paludisme, des maladies diarrhéiques et dermatologiques.
«La précarité des conditions de vie laisse apparaître un ensemble de tares surtout en ces périodes de fortes pluies qui sont à la base de beaucoup d’inondations », note Abdou Khadre Ndao, infirmier d’Etat.
L’eau source de vie, mais dans certains cas à l’origine de nombreuses maladies. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 80% des maladies sont dues à un manque d’hygiène dans la mesure où l’insalubrité liée aux eaux usées ou stagnantes peut entraîner l’apparition de maladies parfois mortelles : les diarrhées, le choléra, la dysenterie, l’amibiase etc.
C’est dire que la récurrence des inondations peut engendrer des conséquences alarmantes, vu que l’eau stagnante peut contenir des germes qui sont sources de maladies infantiles quelquefois mortelles.
Parmi les maladies de l`hivernage, il y a donc celles qui résultent des mauvaises conditions d’hygiène. Comme dans le cas de certaines maladies provoquant l’apparition des boutons au niveau de certaines parties du corps.
«Les moustiques et insectes se reproduisent dans ces eaux stagnantes propres ou sales et sont à l’origine de pathologies comme la fièvre jaune, l’onchocercose, ou cécité de rivières », rappelle M. Ndao. D’où la récurrence des maladies diarrhéiques et dermatologiques.
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