« Nous avons interpellé toutes les autorités compétentes sur le phénomène des animaux en divagation mais sans succès », s’est indignée Milène Dacosta, présidente des femmes rizicultrices de Sédhiou. Et de poursuivre : « Si une solution n’est pas trouvée d’ici l’année prochaine, nous risquons d’abandonner tout bonnement la riziculture car nous ne pouvons continuer à travailler pour rien, a-t-elle menacé.
En effet, ce sont des surfaces assez importantes de riz qui ont été récemment dévastées par les animaux en divagation au niveau de la vallée du Samirong, située à la périphérie de la commune. Une vallée qui avait été choisie par le programme d’appui au programme national d’investissement agricole (Papsen) pour une phase d’expérimentation et de reproduction des semences de riz dans le cadre de la recherche de l’autosuffisance alimentaire. Un programme que le manque de maitrise du mouvement du cheptel risque de compromettre.
4 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2015 (10:32 AM)Peuls
En Décembre, 2015 (10:39 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (15:58 PM)Anonyme Iso
En Décembre, 2015 (16:38 PM)Kolda est au bord de la famine. Cela fait quatre ans que cela dure. Nous n'en pouvons plus.
Il n'est plus possible de produire du riz, de l'arachide etc. dans les champs en banlieue
Le Président de la république (puisque s'il ne lève pas le doigt, les autres s'endorment), doit venir en aide aux populations.
Faut- il pour gérer des chèvres il faut appeler le Président de la république? Je n'en suis pas sûre!
En tout cas par ces faits, le PSE et l'autosuffisance ne verront pas le jour dans la Casamance.
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