Et l’on reparle des bassins de rétention ! Ces ouvrages installés pour stocker le trop plein des eaux de pluie ne cessent de faire des victimes. Cette fois, c’est à l’entrée de la ville de Linguère que trois enfants sont morts par noyade dans un bassin de rétention.
Un week-end triste pour les populations de la ville de Linguère, consternées qu’elles sont après la découverte de trois corps sans vie dans un bassin de rétention à Pitarki, une localité située à l’entrée de Linguère. Selon des informations reçues sur place, le drame est survenu le week-end dernier lorsque trois enfants, dont les âges varient entre 9 et 13 ans, ont quitté leur lieu de résidence situé au quartier Thiély pour une partie de baignade. À leur arrivée au bassin de rétention, tous les trois ont plongé dans les eaux. Pris par l’insouciance, les trois enfants ont été très vite emportés par le courant. Et c’est au milieu du bassin qu’ils ont vite pris peur avant de tenter le retour vers la berge. Hélas, cela n’a pas été facile pour les trois enfants confrontés à la furie des eaux. Gagnés par la fatigue, ils se sont finalement retrouvés au fond du bassin de rétention sous le regard impuissant d’un berger venu abreuver son troupeau. L’information est, d’ailleurs, parvenue à l’oreille des gendarmes de la brigade de Linguère grâce à ce berger. Les hommes en bleu se sont alors très vite déployés sur les lieux du drame où ils ont réussi à sortir des eaux les corps sans vie des trois garçons qui ont, ainsi, été acheminés à la morgue de l’hôpital «Maguette Lô» de Linguère.
La mort des trois enfants s’étant répandue très vite dans toute la ville de Linguère grâce au communiqué diffusé par des radios de la place, l’identification des défunts a été faite facilement par leurs parents respectifs. Les trois corps ont été ainsi restitués aux familles pour leur inhumation en présence des gendarmes.
Cette série de mort par noyade montre l’urgence de mettre sur pied un comité de gestion chargé de l’exploitation, de la surveillance et de la protection des bassins de rétention implantés dans le Djolof.
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