Dakar, 4 jan (APS) - Le maire de la ville de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, a soutenu qu’il est impossible de déménager le marché Sandaga avant cinq ou dix ans, tout en soulignant l’urgence de faire partir les commerçants qui occupent le bâtiment central.
‘’La dangerosité du bâtiment n’est plus à démontrer. Nous ne pouvons pas déménager Sandaga dans cinq ou dix ans, mais il est urgent de faire partir les gens qui occupent le bâtiment central’’, a souligné M. Sall lors de la conférence de presse pour faire le bilan des huit premiers mois passés à la tête du Conseil municipal.
Le maire de la capitale sénégalaise a relevé que la concertation se poursuit avec les commerçants, précisant que ces derniers sont d’accord sur un schéma. Selon M. Sall, l’évaluation de la reconstruction du marché de Sandaga a été faite.
‘’C’est le triangle compris entre les avenues Lamine Guèye, Jean Jaurès et Blaise Diagne qui sera réorganisé et repris’’ a-t-il indiqué. Il a dit que l’ancienne Société de gestion des complexes commerciaux de Dakar (SOGEDAK) sera réorganisée.
Annonçant que la municipalité est en train de chercher des opportunités pour reloger les commerçants de Sandaga, il a adit que le Conseil poursuivra les opérations de désencombrement des autres marches.
‘’Je ne suis pas obnubilé par un deuxième mandat à la tête de la mairie. Les marchands ambulants sont les premiers à accompagner le mouvement et, d’ici six mois, les rues seront dégagées’’, a-t-il assuré.
Khalifa Ababacar Sall a par ailleurs affirmé que la mairie est ’’en phase terminale’’ dans son travail avec les marchands ambulants, soulignant qu’un site a été identifié, dont l’aménagement sera terminé dans six mois.
‘’Mais en attendant de les caser, nous n’accepterons pas qu’ils occupent la chaussée’’, a-t-il lance à l’endroit des marchands ambulants tout en reconnaissant qu’ils jouent un rôle socioéconomique indéniable.
Le maire a également précise qu’il ne s’agit pas seulement des ambulants, mais d’une question de la réorganisation de l’occupation spatiale à Dakar.
La prochaine étape, a-t-il révèle, c’est de faire partir les soudeurs, les mécaniciens et les marchands de voitures qui occupent de manière illégale les trottoirs.
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