En conférence de presse, hier, Youssouph Sakho, Directeur général de l’Autorité de régulation de marchés publics, a expliqué le déroulement du programme d’audit des structures de l’Etat gérant des budgets s’élevant à plusieurs milliards de francs Cfa. « Ce programme va être financé par la Banque mondiale et va porter sur un échantillon aléatoire d’autorités contractantes. Ces audits porteront sur les opérations de passation des marchés et la sélection des autorités contractantes a été faite suivant une méthodologie qui a été validée par le Conseil de régulation et qui repose sur deux principes fondamentaux, renseigne Youssouph Sakho qui ajoute que "l’accent sera mis sur les structures qui gèrent le plus de ressources et aussi faire en sorte qu’aucune structure ne soit délibérément ciblée ou délibérément ignorée par le processus », ajoute-t-il.
Le Directeur de l’Autorité de régulation des marchés publics de préciser que "notre principe, c’est de ne pas cibler délibérément et de ne pas ignorer délibérément. Nous avons un programme d’audit, comme je vous l’ai dit, qui repose sur des principes. Les principes, c’est que les autorités contractantes qui gèrent plus de 10 milliards vont être auditées systématiquement, chaque année. 50% des autorités contractantes qui gèrent entre 5 et 10 milliards vont être auditées. 25% des autorités contractantes qui gèrent entre 5 et 1 milliard vont être auditées", dit-il en qualifiant cette démarche de "réaliste". Pour lui, "l’objectif, c’est de mettre l’accent sur un échantillon d’autorités contractantes qui mobilisent le maximum du Budget d’investissement".
A la question de savoir si l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (Anoci) fait partie des autorités à auditer, le Directeur général de l’Armp, Youssouph Sakho, rétorque : « Je ne vais pas personnaliser le débat. C’est un problème qui est en cours d’instruction et sur lequel je ne peux pas me prononcer ».
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