NETTALI. Une recrudescence du choléra est notée ces derniers jours à Touba où 20 cas sont enregistrés par jour. La situation pouvant empirer, les autorités médicales sonnent l’alerte et interpellent les services de l’hydraulique. L’eau des forages n’est plus correctement chlorée, dit au micro de Sud Fm le docteur Masserigne Ndiaye, médecin-chef de Diourbel.
Le choléra semble prendre racine pour longtemps dans la région de Diourbel, particulièrement à Touba et Mbacké. Dans la ville sainte, il semble aujourd’hui évident que c’est la nappe phréatique qui est affectée puisque c’est un défaut de chlorage au niveau des forages qui a entraîné une recrudescence de la virulence du vibrion cholérique. « Si l’eau n’est pas correctement chlorée, on risque de continuer à assister à la poursuite de l’émergence de cas de gastroentérite sévère. Il faut noter qu’après les cérémonies des funérailles de Serigne Moustapha Bassirou, on a remarqué un regain du nombre de cas. Avant, on était aux alentours de 8 à 10 cas en moyenne par jour, mais, depuis quatre à cinq jours, nous sommes à une moyenne de 20 cas par jour et ça commence déjà à nous inquiéter. Donc, quand on nous a dit qu’il y a des pompes de chlore qui sont tombées en panne, nous avons tout de suite saisi l’autorité administrative pour tirer la sonnette d’alarme pour que le secteur de l’hydraulique puisse nous aider à gérer cette histoire-là », a déclaré Dr Masserigne Ndiaye, médecin-chef de Diourbel.
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